"Un outil de communication": le gouvernement n'a pas l'intention de quitter X

Quittera, quittera pas? Depuis l'élection de Donald Trump, soutenu par Elon Musk, les départs du réseau social X (ex-Twitter) se multiplient. Le mouvement Hello Quitte X proposait par exemple un départ groupé le 20 janvier, jour d'investiture du nouveau président américain.
Des politiques de gauche comme Sandrine Rousseau ou Benoît Hamon en ont profité pour migrer vers le concurrent Bluesky. Des médias, aussi, comme Le Monde ou Libération, ont décidé de prendre la tangente. Le salut controversé d'Elon Musk n'a pas aidé…
Qu'en est-il des comptes officiels du gouvernement? Interrogée après le conseil des ministres, la porte-parole de l'exécutif a rappelé la position de la France.
"A partir du moment où un réseau social a une audience et cela nous permet de toucher les Français, c'est ça qui nous importe" explique Sophie Primas, assurant que le gouvernement "ne se privera d'aller sur aucune plateforme".
Il s'agit de "la stratégie médiatique" actuelle de l'exécutif.
"Ce sont les réseaux sociaux, X et les autres, qui doivent se conformer à la règlementation européenne" explique encore la porte-parole. "Il y a un certain nombre d'enquêtes qui ont été réactivées au niveau européen qui peuvent conduire soit à des sanctions (…) soit même à l'interdiction du réseau. C'est dans ce sens-là que cela doit se passer, le gouvernement ne peut pas se passer d'outils de communication dont la surface est très importante."