"Vous faites rayonner l’audace et la créativité à la française": Emmanuel Macron salue le succès de "Clair Obscur: Expedition 33"

Baguette, sac à patates, Lumière, marinière, béret, tour Eiffel détruite, Belle Époque, Renoir, Gustave, Maelle… la France résonne sur la scène vidéoludique depuis plus d’une semaine. Un cocorico que l’on doit à Clair Obscur: Expedition 33, le tout premier jeu du studio montpelliérain Sandfall Interactive. Une véritable perle qui a secoué les joueurs du monde entier.
Une semaine après sa sortie le 24 avril, ce jeu de rôle narratif à la 3e personne, mêlant action et combat au tour par tour, a été salué pour son originalité et son renouveau du style RPG, son inspiration claire et admise du côté de la saga Final Fantasy tout en lui injectant une touche de modernité très française. Une "French Touch" volontaire que les équipes du jeu ont distillée tout au long de l’histoire et qui offre au titre une esthétique unique, bien loin des codes habituels du genre.
Un succès mérité et salué par le président de la République en personne, ce 1er mai.
"Un million d'exemplaires et à ce jour l'un des jeux les mieux noté de l'histoire: et oui, c'est français! (...) Vous faites rayonner l’audace et la créativité à la française", a écrit le chef d’État dans un commentaire en réponse à une publication du studio.

Sandfall Interactive rejoint ainsi la longue liste des studios qui font rayonner la France à l’internationale comme Arkane (Dishonored, Deathloop), Don't Nod (Life is strange, Remember Me), Asobo (A Plague Tale, Flight Simulator) ou encore Quantic Dream (Heavy Rain, Detroit) et des nouveaux venus comme Rundisc Studio (Chants of Sennaar). Un secteur dynamique et créatif dont la capacité à imposer un style, une sensibilité narrative et une audace artistique continue à faire mouche auprès des joueurs.
La France en ADN et en fierté
Il faut dire que Clair Obscur: Expedition 33 est français dans son ADN comme dans son rendu. On trouve ainsi des références extrêmement claires dès la ville baptisée Lumière, les noms de ses héros (Gustave, Maelle, Renoir, Lune…), des inspirations artistiques pour les décors et les personnages (la ville Belle Époque et Art déco, le style visuel qui penche du côté du romantisme noir et du surréalisme de Magritte à Delacroix…).
La France s'écoule aussi dans l'écriture qui s'empare de thématiques littéraires très hexagonales (la mort, la fatalité, la révolte, l’émotion…), mais aussi dans des éléments tellement français comme les gros mots mis en français dans le texte même pour la version anglaise, la baguette ou la marinière… et tout simplement le nom du jeu Clair Obscur, nom du mouvement littéraire et artistique conservé dans le titre en VF, ou son personnage central, cette Peintresse qui d’un coup de pinceau réécrit un nouveau chiffre lumineux pour jeter l’ombre sur toute une classe d’âge gommée de la surface du monde.
C’est cette ambiance particulière, ce gameplay inédit à la fois en temps réel et au tour par tour, cette musique envoûtante et cette histoire prenante qui ont touché les joueurs comme de la presse, remis la France au centre de la carte gaming du moment. Car la force de Sandfall, c’est d’avoir su mettre leur patte française à un style de jeu que l’on croyait à jamais cadré par les codes asiatiques du genre.
Un pari gagnant d’un petit studio indépendant, porté par l’audacieux Kepler (Tchia, Sifu…), qui s’est aussi transformé dans les chiffres avec plus d’un million de ventes (hors téléchargements sur le Xbox Game Pass). Pour beaucoup d’adeptes, c’est le Final Fantasy qu’ils attendaient depuis des années pour renouveler le genre. Le renouveau sera français.