Starfield est disponible: pourquoi c'est peut-être le jeu vidéo le plus ambitieux de tous les temps

"Le désir d'être qui l'on veut et d'explorer un nouveau monde." La promesse de Todd Howard, le créateur de Starfield, s'apprête à prendre forme. Le jeu de la rentrée - disponible sur Xbox et PC - a été rendu accessible dans la nuit du jeudi 31 août au vendredi 1er septembre en France.
A deux heures du matin, les joueurs français ayant opté pour la version premium du titre ont pu prendre part à la nouvelle aventure de Bethesda. Pour les autres, il faudra encore attendre quelques jours avant le grand départ, le 6 septembre. Déjà reconnu pour son travail sur les séries Fallout ou The Elder Scrolls, le studio fait partie des experts de l'industrie pour ce qui est de la création de jeu de rôle.
Mais cette fois, l'attente a pris une saveur particulière. Car le jeu semble disposer d'une ambition encore jamais égalée. Au cours des dernières années, il y a bien eu l'envie de Rockstar de faire de Red Dead Redemption 2 (2018) l'un des mondes ouverts les plus immersifs. Plus tôt encore, en août 2016, Hello Games proposait avec No Man's Sky d'évoluer dans un espace infini aux innombrables planètes.
Une grande liberté
Avec Starfield, Bethesda veut faire coup double. Les développeurs ambitionnent d'apporter le réalisme du premier et l'immensité du second. Mais toujours en respectant l'ADN du studio: donner la plus grande liberté possible aux joueurs.
Ainsi, il sera possible d'explorer un millier de planètes. Chaque joueur pourra y créer sa propre base, afin de s'installer sur place et d'y extraire des ressources. Ces possibilités devraient pousser les joueurs à sans cesse explorer davantage les recoins de l'espace, découvrant à chaque fois la faune et la flore locales.

La part d'exploration passe aussi par un décor réel. C'est-à-dire qu'un élément visible dans le ciel sera toujours un lieu visitable. Pour les plus rêveurs, il suffit de lever la tête pour choisir le lieu de sa prochaine expédition.
Mais cela ne se fera pas sans vaisseau spatial. Là encore, le studio a fait le choix de pousser les curseurs de la personnalisation à fond. Certains préféreront un véhicule rapide et maniable pour leur combat dans l'espace, d'autres se contenteront d'un cargo imposant pour transporter leur marchandise d'un point à l'autre de l'univers.

Comme la plupart des titres Bethesda, l'aventure débute par la création d'un personnage. Une tâche qui donne la possibilité aux joueurs de préparer une aventure sur mesure qui n'appartiendra qu'à eux. Au-delà de l'aspect physique, entièrement paramétrable, les traits de personnalité et les spécificités de chaque personnage entreront en ligne de compte.
Façonner sa propre histoire
Ce qui influe sur l'expérience vécue. Par exemple, un diplomate n'aura pas les mêmes interactions qu'un gangster ou qu'un explorateur. De même, les différentes catégories sociales pourront engendrer des animosités entre personnages.

Surtout, cet outil de création a été utilisé pour modéliser l'intégralité des protagonistes du jeu: des rôles principaux aux simples passants. Tous bénéficient ainsi d'un traitement égal: promesse de visage détaillé, mais aussi de diversité, tant le panel mis à disposition est large.
Enfin, comme pour Skyrim ou Fallout 76, Starfield poussera les joueurs à façonner leur propre histoire. Si un scénario rythme bel et bien le titre phare de la rentrée, ce sont avant tout ses abords de bac à sable géant qui pourraient en faire un jeu à faire et refaire, sans jamais se lasser.
C'est du moins ce qu'espère Microsoft. Car à lui seul, le titre a motivé le rachat en 2021 de Zenimax Media pour 7,5 milliards de dollars, privant son concurrent Sony d'une énième exclusivité. Reste à découvrir si Starfield se montrera à la hauteur de l'investissement de l'entreprise, mais surtout de l'attente des joueurs.