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Minorités, personnes transgenres... Les équipes de "GTA 6" invitées à limiter les moqueries irrespectueuses

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Le prochain épisode de la saga Grand Theft Auto, développé par Rockstar, sera irrévérencieux... mais pas trop.

Il y a un an, quasiment jour pour jour, Rockstar dévoilait officiellement Grand Theft Auto 6, suite de l'un des plus gros succès vidéoludique de la décennie. Une simple bande-annonce qui a été vue des dizaines de millions de fois, mais qui a donné le ton de ce nouvel épisode, nous entraînant dans une reproduction de la Floride en compagnie d'un duo de héros.

GTA 6 moins vulgaire et plus inclusif?

Mais à l'heure où l'inclusivité prend une part de plus en plus importante dans la sphère du jeu vidéo, donnant lieu à une sorte de soulèvement de la part d'une certaine frange des joueurs, la question de savoir si GTA 6 allait conserver le ton irrévérencieux de la franchise se posait. Elle trouve aujourd'hui sa réponse.

Selon les informations de Bloomberg, Rockstar aurait en effet décidé d'être "moins vulgaire" envers les minorités et les personnes transgenres. L'entreprise aurait ainsi démandé à ses équipes d'imaginer moins de scènes de moqueries que dans les précédents épisodes.

Autrefois marque de fabrique de la licence, au grand dam de certaines associations de parents et de politiques, les insultes homophobes, transphobes, mais aussi le ton globalement misogyne, devraient donc être limités dans GTA 6, sans que l'on sache pour le moment où le curseur sera placé.

GTA 6 devrait être disponible d'ici la fin de l'année 2025, même si le jeu a manqué plusieurs objectifs internes ces derniers mois. Pour autant, Take Two, propriétaire de Rockstar, s'est dit confiant, ajoutant que le développement était sur la bonne voie.

Le temps de développement particulièrement long de ce sixième épisode s'explique en grande partie par celui, très éprouvant, de Red Dead Redemption 2. Bloomberg explique que GTA 6 n'est ainsi entré en production qu'après le lancement de "RDR2", le temps de laisser les équipes se reposer.

Sylvain Trinel