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"Fortnite, c'est terrible": Brigitte Macron déplore l'addiction aux jeux vidéo

Brigitte Macron, le 14 juillet 2017.

Brigitte Macron, le 14 juillet 2017. - Christophe Archambault - AFP

De passage à la Maison des adolescents de Blois, la Première dame a pointé du doigt la mauvaise influence présumée des jeux vidéo sur le bien-être des adolescents.

Les jeux vidéo auraient-ils une mauvaise influence sur les adolescents ? A la suite d'une courte pièce de théâtre sur l'addiction à ces jeux, tenue au sein de la Maison des Adolescents de Blois, Brigitte Macron a brièvement laissé entrevoir son opinion sur le sujet. La marraine des Pièces jaunes, opération qui finance cet établissement, y était ce 3 février conviée pour s'entretenir avec plusieurs jeunes.

350 millions de joueurs

"Fortnite c’est terrible… Quand ils sont sur des jeux comme ça, comment faire pour qu’ils arrêtent ?", a-t-elle déploré, d'après des propos rapportés par La Nouvelle République, à propos de ce jeu jugé particulièrement addictif.

Pour rappel, Fortnite est un jeu disponible sur de multiples plateformes (PC, console, mobile) qui s'est rapidement imposé comme un phénomène mondial depuis sa sortie en 2017. Le jeu a particulièrement bénéficié du confinement. En mai 2020, Fortnite rassemblait plus de 350 millions de joueurs, soit plus de 100 millions qu'un an auparavant. Surtout, et sur le seul mois d'avril, le jeu enregistrait plus de 3,2 milliards d'heures de jeu.

La question de l'addiction aux jeux vidéo est fréquemment abordée par les grandes institutions de santé. En 2018, l'OMS reconnaissait cette addiction comme "maladie mentale", évoquant "2 à 3% des joueurs" concernés. Cette addiction est notamment définie par une "perte de contrôle" ou une "priorité croissante accordée au jeu par rapport à d'autres activités".

Une prise de position qui n'a pas pour autant été suivie d'une diabolisation du jeu vidéo, l'un des premiers produits culturels au monde. En mars 2020, l'OMS lançait une campagne afin de promouvoir le jeu vidéo, notamment pour encourager la distanciation sociale.

Raphaël Grably