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Etats-Unis: des escrocs arnaquent les automobilistes grâce à des QR Codes sur les parcmètres

Un horodateur dans les rues de Washington (Etats-Unis), en 2015

Un horodateur dans les rues de Washington (Etats-Unis), en 2015 - Brendan Smialowski

Les autorités de deux villes texanes invitent les habitants à prendre garde à tout QR Code placé pour un parcmètre, prétendument destiné à payer son stationnement.

Si le Covid-19 a fait rentrer le QR Code dans les mœurs, cet équivalent 2.0 du code-barres est également utilisé par des escrocs. Au cours des derniers jours, les autorités des villes d'Austin et de San Antonio, toutes deux situées au Texas (Etats-Unis), ont alerté sur un nouveau phénomène: des QR Codes collés sur des parcmètres, accompagnés de messages laissant croire qu'ils peuvent être utilisé pour payer son stationnement.

"Hameçonnage physique"

Comme le rappelle la police d'Austin dans un communiqué de presse diffusé le 3 janvier 2022, le fait de scanner ces QR Codes avec son smartphone renvoie vers une plateforme de paiement frauduleuse, qui n'a aucun lien avec l'administration locale. Son seul but: dérober la somme versée par l'automobiliste, mais surtout enregistrer ses coordonnées bancaires pour les réutiliser par la suite.

"Au cours du week-end, les agents de contrôle du stationnement d'Austin ont découvert des autocollants affichant des QR Codes sur une vingtaine d'horodateurs de la ville (qui en compte 900, ndlr). Les personnes utilisant ces QR Codes pour régler leurs frais de stationnement ont pu être redirigées vers un site Web frauduleux et ont pu être amenées à effectuer un paiement destiné à un escroc" alertent les autorités.

De la même façon, la police de San Antonio a mis en garde les internautes sur Twitter contre ce qui pourrait être qualifié de "hameçonnage physique". Particulièrement utilisée en ligne, cette technique consiste à envoyer des mails frauduleux et à inciter la victime à se connecter à un site Web pour inscrire ses coordonnées bancaires, en se faisant passer pour un service tel qu'un opérateur téléphonique, une banque ou d'un service de livraison de colis.

Pour l'heure, aucun exemple de "l'arnaque au parcmètre" n'est à déplorer dans l'Hexagone.

https://twitter.com/GrablyR Raphaël Grably Rédacteur en chef adjoint Tech & Co