"Difficile de ne pas être ému": Mark Zuckerberg admiratif de l'attitude "badass" de Donald Trump après la tentative d'assassinat

Donald Trump n'apprécie pas Mark Zuckerberg, mais cela n'empêche pas le patron de Meta (Facebook, Instagram, Whatsapp) de saluer celui qui est candidat à un second mandat pour la présidence des États-Unis.
"Voir Donald Trump se relever après avoir reçu une balle au visage [à l'oreille, ndlr] et lever le poing en l'air avec le drapeau américain est l'une des choses les plus badass que j'ai jamais vues de ma vie," a déclaré un Mark Zuckerberg enthousiaste dans une interview à Bloomberg.
Mark Zuckerberg ne veut pas s'impliquer
La tentative d'assassinat dont a été victime Donald Trump le samedi 13 juillet dernier a eu l'effet d'une déflagration dans l'opinion américaine. Mark Zuckerberg explique qu'à "un certain niveau, en tant qu'Américain, c'est difficile de ne pas être ému par cet esprit et ce combat, et je pense que c'est pourquoi beaucoup de gens aiment ce type."
Même si les mots sont forts, Mark Zuckerberg a néanmoins refusé de soutenir l'un ou l'autre des candidats à la présidence américaine. Le patron de Meta n'a d'ailleurs "aucune intention" de s'impliquer dans les élections.
Néanmoins, ses propos sont loin d'être surprenants dans une Silicon Valley de moins en moins Démocrate. Depuis le soutien d'Elon Musk à Donald Trump, bon nombre de dirigeants de firmes d'investissements ont décidé de publiquement afficher leur volonté de voir élire le candidat Républicain.
Dans une enquête du Financial Times, on a ainsi pu découvrir la mise en place d'un comité d'action politique spécifique ayant levé plus de 8,7 millions de dollars, dont un peu plus d'un million uniquement de la part de sociétés de gestion de capitaux dédiées à la tech.
Par ailleurs, la nomination de James David Vance au poste de colistier, et donc potentiel futur Vice-Président de Trump, a été plutôt bien accueillie. Avant de rentrer en politique, ce Républicain affirmé, qui déteste la main-mise des réseaux sociaux sur la vie politique américaine, travaillait pour une société gérant les investissements à la Silicon Valley.