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Mort de Jean Pormanove: une pétition lancée pour rendre justice au streameur

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48 heures après son lancement, la pétition, qui appelle aussi Kick à prendre ses responsabilités, a récolté près de 20.000 signatures.

La mort de Jean Pormanove a suscité de nombreuses réactions. Âgé de 46 ans, ce streameur est décédé en direct sur la plateforme de streaming Kick, dans la nuit du 17 au 18 août. Cela, après "10 jours et nuits de torture", selon le récit de certains internautes.

Après sa mort, Benjamin, un étudiant de 22 ans, a lancé une pétition sur change.org pour mettre Kick face à ses responsabilités. Concurrente de Twitch, la plateforme est en effet connue pour sa faible réglementation, permettant la diffusion de contenus violents.

Alors qu'une enquête a été ouverte et que Kick a promis de collaborer, le jeune homme estime que ce n'est pas suffisant, car la plateforme n'a toujours pas pris ses responsabilités.

Plus de 19.000 signatures

La pétition a rapidement récolté des signatures. Lancée le 18 août, elle en compte actuellement plus de 19.000. En plus de reconnaître sa responsabilité dans cette affaire, les signataires exigent également que Kick apporte des explications publiques. La plateforme est aussi appelée à "renforcer immédiatement sa politique de modération et [à] mettre en place de vraies garanties contre le harcèlement et la violence en direct".

Les streameurs responsables de ces humiliations doivent aussi être définitivement bannis selon eux. Pour le moment, ceux qui étaient aux côtés de Jean Pormanove lors de sa mort ont été "bannis le temps de l'enquête", a annoncé Kick ce mercredi 20 août.

Les signataires s'adressent aussi aux autorités judiciaires, exigeant qu'elles aillent au bout de l'enquête et qu'elles sanctionnent les auteurs de ces humiliations afin de rendre justice à Jean Pormanove.

"Signer cette pétition, c'est affirmer que le harcèlement en ligne n'est pas du divertissement. C'est exiger que les plateformes cessent de fermer les yeux, et qu'elles protègent réellement les créateurs vulnérables", conclut la pétition.

Kesso Diallo