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Seine-Maritime

"J’ai pris un retour de flamme": un maire normand gravement brûlé en rallumant la chaudière à bois de sa commune

Olivier Bureaux, le maire de Longueville-sur-Scie, gravement brûlé le 9 décembre 2024.

Olivier Bureaux, le maire de Longueville-sur-Scie, gravement brûlé le 9 décembre 2024. - Facebook/Capture d'écran

Olivier Bureaux, le maire de Longueville-sur-Scie (Seine-Maritime), a publié le 9 décembre un long message sur Facebook faisant part de sa récente mésaventure. Lors d'une intervention de réparation, l'élu a été brûlé aux premiers et deuxièmes degrés.

"C'est une erreur de ma part, je me suis fait avoir, mais je m'en tire bien." Le maire de Longueville-sur-Scie (Seine-Maritime), Olivier Bureaux, a été brûlé lors d'une intervention non sans risque.

Après avoir dégagé les routes de sa commune, dont la circulation était perturbée par des arbres, l'édile a été appelé "pour un problème de chauffage à la chaudière à bois de la commune". Une fois la remise en marche effectuée, un "retour de flamme" a touché le maire au visage et sur une partie du corps, notamment la main.

"Une bêtise que j'ai payée cash"

"Le médecin m'a gardé jusqu'à minuit une heure du matin à l'hopital", raconte-t-il au micro de BFM Normandie. L'ancien pompier juge que ses brûlures sont le fruit d'une "accumulation de fatigue et un peu d'énervement". Ajoutant: "Pourtant je suis habitué, ce n'est pas quelque chose que je fais pour la première fois".

"Normalement, le week-end, on n'a pas à intervenir [...] Mais, je n'ai rien fait d'exceptionnel, j'ai fait ce que tous les élus en territoire rural font. C'est une bêtise que j'ai payée cash."

S'il regrette d'être intervenu, l'élu assure qu'il s'agit d'une tâche habituelle. Dans un contexte de rafales de vent "plus intensives que d'habitude", il a jugé "qu'il était mieux de le faire [lui-même]". Sur sa commune, aucun service d'astreinte n'est en place, les "moyens sont assez réduits".

"Heureusement que mon adjoint Stéphane était avec moi pour m’aider, car ma barbe commençait à brûler et mes réflexes de pompiers m’ont permis d’arroser tout de suite mon visage et ma main. Stéphane a fait preuve de sang-froid, malgré le choc afin d’appeler les secours", écrit Olivier Bureaux.

Sur ses réseaux sociaux, ce dernier a partagé des clichés de ses blessures. L'homme, dont la main et le visage sont totalement recouverts, a gardé jusqu'à ce mercredi les bandages posés par les secours. "J'avais la tête emballée. Il fallait que la pommade fasse effet durant deux jours", explique le maire.

Olivier Bureaux a été pris en charge par les sapeurs-pompiers d'Auffray avant d'être hospitalisé à Dieppe. Aujourd'hui, il raconte ne plus avoir "beaucoup de brûlures" et souffrir notamment au niveau du nez et de la main.

Aubert Guinamard et Alixan Lavorel