Les dernières livraisons de calendriers de l'avent Kinder partent de la Normandie

Noël approche à grands pas et l'ouverture des premières cases des calendriers de l'avent aussi. Ceux de la marque Kinder, de l'entreprise Ferrero, arrivent tout droit de Normandie, et de son entrepôt situé au Grand-Quevilly. Sur les lignes de production, on s'affaire pour finir de remplir les derniers calendriers avec les différents chocolats et bonbons de la marque.
Un défi logistique
Avant les fêtes de fin d'année, l'entrepôt normand tourne à plein régime. Au plus fort de la production, entre la fin de l'été et le mois de novembre, près de 250 camions partent chaque jour pour livrer la France entière, dont 15% de grandes surfaces normandes. Près de 6 millions de calendriers ont ainsi été délivrés cette année.
"Pour cela, on a toute une chaîne de collaborateurs qui planifient, qui gèrent les commandes avec les clients et qui font l'exécution logistique avec les camions, les réservations", détaille Grégory Debuchy, directeur "supply chain".
Pour le groupe Ferrero, la période de Noël représente une part importante de son chiffre d'affaires. "C'est un moment hyper important pour nous. 26% des familles françaises qui ont un enfant achètent un calendrier de l'avent. C'est le moment où on va commencer à instaurer ou à revivre la magie de Noël", complète Grégory Debuchy.
La période est donc très intense, avec une majorité de calendriers qui sont livrés en octobre.
600.000 pots par jour
Leur production a commencé depuis le début du mois de septembre, en partie dans la plus grosse usine au monde de Nutella, situé à proximité, à Barentin. Dans ces lieux, l'entreprise est capable de produire 600.000 pots chaque jour et 2,7 millions de barres Kinder Bueno.
"On est tout près de la mer, donc on reçoit nos noisettes par bateau. On a plus de 1500 fournisseurs, dont 1000 sont Français", explique un responsable de l'usine. "Et sur les 1500, 25% sont d'origine normande", notamment pour le lait, le sucre ou la farine, ajoute-t-il.
Cette année, l'entreprise a investi 36 millions d'euros dans cette usine, qui se prépare déjà pour la Chandeleur.