"On est fiers": une entreprise marseillaise a participé à la restauration des vitraux de Notre-Dame de Paris

La société marseillaise Vitraux Imbert a été choisie pour participer à la restauration des vitraux de Notre-Dame de Paris et a même pu en créer quelques-uns. La cathédrale rouvre ses portes au public dimanche 8 décembre à Paris.

Une chance de participer au "chantier du siècle". L'entreprise marseillaise Vitraux Imbert a passé les dernières années occupée par un projet bien particulier: la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, touchée par un incendie le 15 avril 2019.

"L'aventure a commencé en 2022. On a eu la bonne nouvelle d'être sélectionnés pour restaurer en deux temps", raconte Oleg Imbert, président de Vitraux Imbert, sur BFM Marseille Provence jeudi 5 décembre.

Un nettoyage sur place

Dans un premier temps, l'entreprise a participé au nettoyage des vitraux. "Faire ce qu'on appelle un nettoyage sur place dans la cathédrale, à cause de la poussière accumulée, la crasse, etc", détaille Oleg Imbert.

"Et ensuite un travail de restauration en atelier où, là, on a pris en charge les panneaux, les pièces endommagées, le changement de pièces d'entourage et aussi le nettoyage des panneaux", poursuit ce dernier.

"Les vitraux étaient dans un état général correct, mais il a fallu récupérer certains vitraux déposés en urgence après l'incendie. On est venus les restaurer, il y avait des pièces endommagées, beaucoup de nettoyage à cause de l'accumulation de poussière de plomb", continue-t-il.

Création de vitraux

Mais l'aventure ne s'est pas arrêtée là pour l'entreprise. "Récemment, on a eu un dernier appel d'offres où on a créé des vitraux géométriques", se réjouit le président de Vitraux Imbert. "Actuellement, il y a une équipe qui est en train de finaliser la pose de ces vitraux", ajoute-t-il.

Les vitraux sur lesquels l'entreprise a travaillé se trouvent en chapelle basse dans la Nef, dans les tours, les tambours et les confessionnaux.

Oleg Imbert a d'ailleurs pu découvrir la cathédrale rénovée le vendredi 29 novembre dernier, lors de l'ultime visite d'Emmanuel Macron avant la réouverture au public prévue le 8 décembre prochain. "C'était un moment presque émouvant de communion avec le président et l'ensemble des corps de métiers. On a eu l'impression de vivre un moment historique."

Aujourd'hui, le président de Vitraux Imbert est "fier" que son entreprise ait pu apporter sa petite pierre à l'édifice.

Marine Langlois