Marseille: un mort dans l'incendie d'un appartement

Un feu s'est déclenché ce lundi après-midi dans un immeuble du 8e arrondissement de Marseille. Une soixantaine de marins-pompiers ont été mobilisés.

L'incendie d'un appartement a fait un mort ce lundi dans le 8e arrondissement de Marseille, a appris BFM Marseille Provence auprès des marins-pompiers. La victime est âgée d'une quarantaine d'années, d'après une source policière.

Neuf autres personnes ont été prises en charge par un médecin, mais toutes ont pu repartir indemnes.

Le feu a pris vers 13h dans un bâtiment de la rue Mirelle avant de se généraliser au 1er étage. Une soixantaine de marins-pompiers ainsi que 18 engins ont été mobilisés pour éteindre rapidement l'incendie.

Pour permettre l'intervention des secours, l'électricité a été coupé dans le quartier, impactant 1000 foyers. Le courant a pu être rétabli dans l'après-midi, sauf pour le bâtiment incendié.

Logements "insalubres"?

Au micro de BFM Marseille Provence, une habitante du 2e étage de l'immeuble est revenue sur le début de l'incendie et la mort de son voisin.

"Je l’ai entendu hurler mais je n'ai pas réagi car je dormais je me suis décidée à bouger parce que des gens criaient. Je suis arrivée dans la cour, elle était à la fenêtre immobile en train de brûler... Tout est un peu flou", a-t-elle raconté. 

Une autre habitante a quant à elle dénoncé l'état des logements, notamment leur insalubrité.

"Ce n’est pas vivable, pas convenable, pas correct. Il y a de l’électricité mais le propriétaire vous dit que vous allez vivre dans un appartement de 14m2 alors qu'en fait c'est 9m2 pour deux. Ce n'est pas vivable. Les toilettes sont en dehors de l'appartement, je n'ai pas de mots pour décrire ça", a-t-elle déclaré.

Sur place, le maire de secteur Pierre Benarroche a affirmé que "pour l'instant nous ne connaissons pas la cause de l'incendie". La police criminelle et la police scientifique se sont rendues sur place et devront déterminer la cause.

Sur la piste du logement insalubre, Pierre Benarroche a déclaré que "ce n'est pas parce qu'il y a des blattes que le logement est insalubre". "Avant d'incriminer, de trouver une raison, l'enquête précisera les motifs. Aucune piste n'est écartée", a terminé l'élu.

Cindy Chevaux et Lola Baille avec Benjamin Rieth