Marseille: l'inscription "Orange" retirée de la façade du Vélodrome pour la coupe du monde de rugby

Le stade Vélodrome va accueillir six matchs de la compétition, dont un du XV de France. D'ici là, l'inscription "Orange" est retirée de la façade du Vélodrome.

Que se trame-t-il sur la paroi de la tribune Jean Bouin? Depuis mardi, les lettres qui composent l'inscription "Orange" sur la façade du stade Vélodrome sont en cours de désinstallation, a constaté BFM Marseille Provence.

Cette opération n'est pas liée à un potentiel rachat de l'Olympique de Marseille ni à l'arrivée d'une inscription Paris 2024, mais bien à un changement de nom en vue de la coupe du monde de rugby.

Alors que l'événement commence au mois de septembre, le Vélodrome va accueillir six matchs de la compétition: quatre matchs de poules et deux quarts de finale. Tout d'abord, le 9 septembre avec le match qui opposera l'Angleterre à l'Argentine. Ensuite, le lendemain, la pelouse du Vélodrome accueillera la rencontre entre l'Afrique du Sud et l'Ecosse. Puis le 21 septembre, ça sera au tour du XV de France de jouer à Marseille face à la Namibie.

Les matchs de poules dans la cité phocéenne se concluront par la rencontre entre l'Afrique du Sud et les Tonga le 1er octobre. Enfin, deux matchs des quarts de finale, prévus les 14 et 15 octobre, clôtureront le passage de la compétition à Marseille.

Un risque engendré par le vent

Orange est partenaire du Mondial, néanmoins l'inscription du stade doit changer car le cahier des charges de la compétition interdit un naming.

Elle va être remplacée par une bâche, actuellement en cours d'installation, qui sera retirée ensuite pour laisser la place à une autre banderole, cette fois-ci à l'effigie des Jeux olympiques 2024

Du côté d'Orange, la direction explique que "des accidents auraient pu arriver si la bâche avait été installée directement sur le lettrage" en raison de la prise au vent. Ces travaux ne marquent donc pas un changement de sponsor pour le Vélodrome, le contrat avec Orange court jusqu'en 2026.

Johan Honnet et Martin Regley