Marseille: des sangliers pénètrent dans la cour d'une crèche, les enfants confinés

Une quinzaine d'enfants ont été confinés dans la crèche municipale Saint-Loup, le jeudi 7 novembre, tôt dans la matinée à Marseille. La raison: huit sangliers en divagation.

Des invités très spéciaux ont accueilli les parents, enfants et personnels de la crèche municipale de Saint-Loup, dans le 10e arrondissement de Marseille, ce jeudi 7 novembre. Vers 8h30, huit sangliers ont forcé une clôture et se sont introduits de la cour de l'établissement, rapporte la Provence.

"Ils sont rentrés dans l'école de mes enfants, ils n'ont pas pu aller dans la cour de récréation, car il y avait les pompiers et la police pour les enlever (...) ils sont bien encadrés dans l'école, le personnel fait en sorte qu'il n'y ait pas d'accident", raconte Mallaury, habitante du quartier au micro de BFMTV.

"Le personnel de crèche a très bien réagi"

Nadia, maman d'un petit garçon mis à l'abri, salue également sur France Bleu Provence le personnel de la crèche, qui "a très bien réagi". "Il (son enfant, ndlr) m'a raconté qu'il y a eu des sangliers et qu'il a vu les pompiers. Pour lui, ce n'était ni choquant, ni traumatisant. Il n'y a pas eu de drame, les enfants étaient en sécurité", poursuit-elle.

Une dizaine d’adultes et une quinzaine d’enfants ont dû être confinés dans les locaux pendant l’intervention des services de la Ville et des pompiers. Personne n'a été blessé et les mammifères ont été repoussés à l'extérieur, dans un parc où ils ont élus domicile. Après réparation de la clôture, les enfants ont de nouveau pu être accueillis. Les alentours doivent davantage être sécurisés dans les prochains jours.

Les sangliers sèment fréquemment la panique à Marseille. "D'habitude on les entendait passer la nuit, mais là, c'est la première fois qu'on en voit autant et en plein jour", explique Ida, une habitante du quartier qui a pris l'habitude de venir les prendre en photo.

D'autres voisins sont plus inquiets de la proximité avec ces animaux, dont ils craignent l'agressivité. "Ça fait peur parce qu'on ne sait pas comment ils vont réagir face à nous", confie l'une d'entre eux.

"Ils vident les poubelles, ils font des trous de partout où il y a de la terre et de l'espace et on tombe très souvent nez-à-nez avec eux, de jour comme de nuit, ils n'ont même plus peur", déplore une autre.

Maïwenn Furic