BFM Marseille
Marseille

Retraites: une détonation entendue devant la préfecture à Marseille, la CGT Energie évoque un gros pétard

placeholder video
Les faits se sont produits ce lundi, à Marseille. Un policier a été légèrement blessé.

Scène surréaliste dans le 6e arrondissement de Marseille ce lundi. En début d'après-midi, sur la place Félix-Baret, une camionnette a déversé des objets devant les portes de la préfecture de département, a appris BFM Marseille Provence auprès de la police, confirmant une information de La Provence.

La camionnette repart, mais les forces de l'ordre tentent alors de l'intercepter. Le véhicule refuse d'obtempérer, mais il est finalement stoppé dans sa course quelques rues plus loin.

Une action de la CGT Énergie

Les forces de l'ordre ont interpellé 13 personnes, qui ont été placées en garde à vue pour "participation à un attroupement formé en vue de la commission de violences, violences volontaires en réunion sur agents de la force publique et refus d’obtempérer".

C'est lors du dépôt d'un des colis, contenant des compteurs de gaz, que la détonation a été entendue. Selon nos informations, un policier a été légèrement blessé. Selon le syndicat, si les colis contenaient des compteurs de gaz, ce n’est cependant pas un compteur qui aurait explosé, mais de très gros pétards.

"La préfète condamne sans réserve l'irresponsabilité de cette action qui aurait pu blesser policiers et passants", indique-t-elle, auprès de BFMTV. Un périmètre de sécurité a été mis en place et une enquête a été ouverte.

Il s’agit d’une action de la CGT Energie contre la réforme des retraites. "Il y a eu un dépôt symbolique de compteurs de la part de la CGT Énergie Marseille en réaction à ce qu'il se passe en ce moment", a expliqué sur BFMTV Jessica Jadé, porte-parole de la CGT des Bouches-du-Rhône.

"C'était une action très tranquille, on ne comprend pas cet emballement 'd'explosion', tout ce qui s'est passé c'est des dépôts de compteurs."

La détonation entendue viendrait "apparemment de pétards", continue la syndicaliste, "mais rien de plus". La CGT veut maintenant "calmer l'emballement" autour de leur action. "Il ne s’est pas passé grand chose, voire même il ne s’est rien passé du tout", maintient la porte-parole.

Le syndicat demande désormais la libération sans suite des personnes interpellées. "Il n'y a pas de raisons que ces camarades-là soient dans ce commissariat et arrêtés." En réponse aux arrestations, la CGT Énergie Provence et l’UD CGT 13 sont actuellement rassemblés devant le Commissariat de Noailles. À 17 heures, une cinquantaine de militants CGT étaient déjà rassemblés devant les lieux.

Solenne Bertrand et Juliette Moreau Alvarez