"Je ne l'ai pas menacé": le député LFI Sébastien Delogu revient sur son refus de serrer la main à un député RN

Sébastien Delogu, député des Bouches-du-Rhône, le 26 juin 2022. - BERTRAND GUAY / AFP
Lors du vote pour la présidence de l'Assemblée nationale, ce jeudi 18 juillet, de nombreux élus de gauche ont refusé de serrer la main du député RN Flavien Termet, notamment le député LFI de Marseille, Sébastien Delogu.
Après avoir refusé de serrer la main au benjamin de l'Assemblée, l'ancien chauffeur de taxi s'est immobilisé quelques secondes devant le jeune homme. "Je lui ai simplement demandé s'il était sérieux, s'il pensait que j'allais serrer la main à un raciste", a expliqué Sébastien Delogu dans un entretien à La Provence ce vendredi. "Il a dit: 'C'est la coutume'. Je lui ai répondu: 'T'es fada dans ta tête, jamais ça arrivera.' Je ne l'ai pas menacé, je n'ai pas été virulent."
"Des intimidations indignes"
Flavien Termet avait dénoncé sur X, le jour-même, "[les] intimidations physiques du député Delogu (...) indignes de l’Assemblée nationale".
A l'instar de Sébastien Delogu, une dizaine de parlementaires ont refusé de saluer Flavien Termet, entre autres la députée Écologistes-NFP Sandrine Rousseau, les PS-NFP Olivier Faure et Boris Vallaud, ainsi que les LFI-NFP Louis Boyard, Thomas Portes et Antoine Léaument.
Mais aussi la député Renaissance et ancienne ministre Agnès Pannier-Runacher. François Piquemal, député LFI-NFP de la 4e circonscription de la Haute-Garonne, a de son côté préféré un chifoumi pour éviter de serrer la main au jeune député RN.