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Impacts de plomb sur un collège à Marseille: une "présence permanente de la police" mise en place

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Lors d'un point presse organisé ce jeudi, le préfet de police des Bouches-du-Rhône a évoqué le renforcement de la présence policière devant le collège Stéphane-Mallarmé de Marseille après la découverte d'impacts de plomb.

Une volonté de rassurer. Après la découverte des 82 impacts de plomb sur les vitres du collège Stéphane-Mallarmé de Marseille, le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Pierre-Édouard Colliex, a évoqué les mesures prises par les autorités depuis les faits.

"Les premières mesures ont été immédiates, avec une présence permanente de la police. Depuis avant-hier, il y a des policiers tous les jours devant l'entrée du collège", a-t-il indiqué lors d'un point presse ce jeudi 26 septembre.

Des policiers matin, midi et soir

Les découvertes des impacts ont eu lieu ce mardi 24 septembre. Plusieurs traces de violences ont été observées aux abords et à l'intérieur de l'établissement, situé dans le 13e arrondissement, à proximité de la cité du Clos la rose. À Marseille, l'endroit est connu pour être un important point de deal. "Le collège se situe à proximité d'une cité où il y a du trafic qui a pu se développer avec une tentative de le rapprocher du collège", précise le préfet.

Avec ce nouvel épisode de violences, qui cause de la peur dans le corps enseignant et chez les parents d'élèves, les autorités ont souhaité réagir rapidement. "Les policiers sont déployés le matin, à l'arrivée des enfants, à la sortie des enfants. Le reste de la journée, ils sont en patrouille pour être prêts à intervenir dès que nécessaire", ajoute Pierre-Édouard Colliex.

Qui plus est, le représentant de l'Etat promet que "la présence policière sera là tant que nécessaire".

Où en est l'enquête?

Interrogé sur l'avancement de l'enquête, Pierre-Édouard Colliex a précisé quelques éléments. "Les impacts ne peuvent pas être datés", explique-t-il. Dès l'annonce des faits, une enquête a été menée. " Nous avons mené une première perquisition, sans découverte aucune d'arme", ajoute le préfet.

Après les faits, les enseignants avaient exercé leur droit de retrait, entraînant la fermeture du collège pendant deux jours.

Il a finalement rouvert ses portes ce jeudi 26 septembre après une réunion organisée entre la direction académique des services de l'Éducation nationale, le sous-préfet et le personnel de l'établissement.

Martin Regley Journaliste