170 affaires, 14 agents: le bilan de la brigade de l'environnement à Marseille, un an après sa création

Un an après la création de la bridage de l'environnement, la ville de Marseille dresse un premier bilan de l'action menée et souhaite la développer.

Depuis un an, 14 agents de la police municipale constituent la brigade de l'environnement à Marseille. Ils luttent au quotidien contre les dépôts sauvages de déchets, les déjections sur les trottoirs ou encore le déversement de liquides interdits dans la nature.

Trente ordonnances pénales

La brigade de l'environnement a traité 170 affaires cette année dont 123 ont été transférées au parquet de Marseille. Il s'agit principalement, dans ces cas, de flagrants délits d'entreprises du BTP. Sur ces 123 dossiers, 30 ont donné lieu à une ordonnance pénale, détaille la ville de Marseille.

"Sur le profil des individus, on est sur de l’entreprise du bâtiment, des artisans. Des fois, ils trouvent un petit coin de rue pour déposer leurs gravats", explique, au micro de BFM Marseille Provence, Yannick Ohanessian, adjoint au maire en charge de la sécurité et la tranquillité publique.

Le fonctionnement de la brigade de l'environnement repose principalement sur le réseau de caméras de vidéosurveillance qui est centralisé au centre de supervision urbaine. "Nous souhaitons aller encore plus loin. Nous organiserons le déploiement de nouvelles caméras nomades pour l'année 2023", poursuit l'adjoint au maire.

De nouvelles caméras

Ces sept nouvelles caméras pourront être installées sur des lieux où des problèmes liés à la sécurité ou aux dépôts de déchets ont été constatés. "C'est plus opérationnel et ça nous permettra de lutter encore un peu plus contre les dépôts illégaux", complète Yannick Ohanessian.

La brigade de l'environnement sera renforcée l'an prochain avec des policiers supplémentaires. Les agents des parcs et jardins sont aussi assermentés depuis cet été pour signaler les personnes à l'origine de dépôts sauvages dans les espaces verts.

Les 3e, 13e et 14e arrondissements sont les plus touchés par les dépôts de déchets sur la voie publique. Pour rappel, l’abandon sauvage d’ordures expose les entreprises responsables à une amende allant de 1500 à 150.000 euros.

Cindy Chevaux avec Amaury Tremblay