Voies lyonnaises: plusieurs chantiers décalés en 2026 face à la "saturation des travaux" dans la métropole

Bruno Bernard a annoncé à ActuLyon ce jeudi 5 décembre le report de certains chantiers prévus pour l'aménagement des voies lyonnaises. En cause, un "état de saturation des travaux dans la métropole".

L'année 2025 s'annonce riche en travaux dans la métropole de Lyon. Bruno Bernard, le président écologiste de la collectivité, a annoncé jeudi 5 décembre à ActuLyon que certains chantiers vont prendre un peu plus de temps que prévu.

"Nous allons aussi nous donner plus de temps sur certains projets", a indiqué le président de la métropole à nos confrères. Il s'agit notamment de "tronçons de pistes cyclables, de voies lyonnaises", qui sont décalés en 2026.

"À l'arrivée en 2026, on pense qu'on sera à 180 kilomètres de voies lyonnaises labellisées. C'est beaucoup même si on se laisse plus de temps sur le reste car nous sommes arrivés à un état de saturation des travaux dans la métropole", a-t-il ajouté.

Une période "difficile pour les usagers"

Dans le détail, les travaux sur les cours Gambetta et Albert-Thomas, tout comme ceux place Bellecour, rue de la Barre et sur le pont de la Guillotière, tous pour la voie lyonnaise n°12, vont être décalés.

Les chantiers boulevard du 11-Novembre, le long du campus de La Doua, vont aussi commencer plus tard, en attendant la fin des travaux rue Francis-de-Pressensé et ceux du tramway T6. D'autres reports sont prévus d'après Bruno Bernard.

"Face à ce pic de travaux, nous ne souhaitons pas en ajouter. Ils sont utiles, mais cette période est difficile pour les usagers qui se déplacent notamment en voiture, difficile aussi pour nos commerçants", a expliqué le président de la métropole de Lyon.

Avant d'ajouter: "On est à un niveau de travaux où nous sommes allés vite, c'est bien, il fallait le faire, mais nous avons aussi décidé de prendre notre temps."

Avec les voies lyonnaises, la métropole de Lyon prévoit 13 lignes de pistes cyclables, soit plus de 350km traversant 49 communes, d'ici 2030.

Marine Langlois