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"On est vraiment traumatisé": un voisin témoigne après la découverte de restes humains dans une canalisation à Saint-Priest

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Des morceaux de corps démembrés ont été découverts ce mardi soir dans les canalisations d'un immeuble de Saint-Priest.

La victime a été identifiée. Les restes humains découverts dans les canalisations d'un immeuble ce mardi à Saint-Priest appartiennent à un jeune homme de 17 ans. Un suspect âgé de 28 ans a été interpellé et se trouve actuellement en garde à vue.

Aldo, voisin du meurtrier présumé, est l'une des dernières personnes a avoir parlé au meurtrier présumé. Mardi soir, alors que sa belle-mère qui vit au rez-de-chaussée connaît de gros problèmes de canalisations, il se rend sur le pas de la porte de son appartement.

"Loin de s'imaginer tout ce qu'il va se passer"

"Je lui ai demandé si ses toilettes étaient bouchées, il m'a répondu que ce n'était pas le cas. Puis je lui ai demandé s'il faisait des travaux, il a répondu 'non' avant de dire, quelques secondes après: 'si, un petit peu'", raconte Aldo au micro de BFMTV.

D'après ce dernier, le suspect était calme et aucune odeur particulière ne se dégageait de son appartement. Aldo et sa famille décident alors de faire appel à un plombier.

"À ce moment-là, on est loin de s'imaginer tout ce qu'il va se passer", souffle-t-il.

Des vêtements et des morceaux de chair sont retrouvés dans les canalisations. "Le plombier m'a montré des photos de vêtements. Franchement, ce sont des images que je ne conseille à personne. On est vraiment traumatisé", confie Aldo.

Atteint de troubles psychiatriques

Le suspect, interpellé ce mercredi soit le lendemain de la macabre découverte, est "connu et traité pour des troubles psychiatriques depuis plusieurs années". En dépit de ces derniers, son état est jugé compatible avec la garde à vue.

Les faits se sont déroulés dans l'appartement de ses parents, absents à ce moment-là. Une perquisition a été menée dans l'appartement, en présence du suspect. Il n'a, pour l'heure, livré aucune information aux enquêteurs. Les circonstances des faits et le mobile du crime ne sont pas établis. Les investigations se poursuivent à ce stade.

"Un dispositif de soutien composé par une association d’aide aux victimes et un psychologue a été mis en place pour assister la famille" de la victime, a indiqué le parquet de Lyon.

Justine Fontaine, Pierre Barbe et Sarah Boumghar