Municipales 2026 à Lyon: Laurent Bosetti, adjoint LFI de Grégory Doucet, appelle à l'unité de la gauche

Laurent Bosetti, quatrième adjoint à la mairie de Lyon. - Laurent Bosetti
La gauche lyonnaise continue d'envoyer des messages d'unité. En vue des élections municipales de 2026, à Lyon, c'est au tour de Laurent Bosetti, quatrième adjoint LFI au maire Grégory Doucet, d'appeler à une gauche unie inscrite dans le sillage du Nouveau front populaire pour briguer la mairie de Lyon.
"À l’échelle locale, à Lyon, à Villeurbanne, à la Métropole de Lyon, nous œuvrons dans des exécutifs 'Nouveau Front populaire' qui nous permettent de transformer la ville au prisme de la justice sociale et de la transition écologique. Nous pouvons exprimer des désaccords dans nos majorités tout en portant un plan de mandat commun, riche de nos complémentarités", écrit l'élu du 7e arrondissement de Lyon.
"Nous devons préserver l'unité de la gauche face à la réaction. Nous ne gagnerons pas seuls, ni en 2026, ni en 2027", martèle l'adjoint à la promotion des services publics (ressources humaines et qualité de service aux usagers), au handicap ainsi qu'à la politique funéraire.
Une opposition à Jean-Luc Mélenchon
La communication de Laurent Bosetti fait suite aux propos du maire sortant écologiste Grégory Doucet, candidat à sa réélection en 2026, de proposer une liste unique de la gauche lors des municipales. "C'est mon souhait", avait-il lâché chez Sud Radio mardi 18 février à propos de la liste de gauche. "(...) gouverner avec une majorité composée de gens qui ont des parcours et des affiliations différentes est la garantie que chaque sujet est débattu et regardé avec différents points de vue", avait-il ajouté.
En insistant aussi sur la nécessité de mutualiser les forces de gauche, Laurent Bosetti s'oppose ainsi aux propos de Jean-Luc Mélenchon, fondateur de LFI, qui affirmait récemment que "les socialistes ne sont plus [les] alliés" de son parti. "Nous devons tourner la page d'une alliance toxique avec les Socialistes", avait-il dit dans un entretien à La Tribune Dimanche le 15 février.
"Si le Parti Socialiste aurait dû voter, à mon sens, la motion de censure contre le gouvernement Bayrou, un désaccord stratégique ne saurait remettre en question notre attachement à un programme commun, à une trajectoire commune. Nous devons être unitaires mais aussi respecter nos sensibilités et parfois nos désaccords", estime de son côté Laurent Bosetti dans son communiqué de presse.
De plus, aux yeux de l'élu lyonnais, "ni les écologistes, ni les communistes, n’ont émis le souhait d’exclure le Parti Socialiste du Nouveau Front populaire, le Nouveau Front Populaire est un patrimoine commun".
"Comme élu insoumis de Lyon, je suis candidat à l’unité en vue des prochaines échéances électorales, municipales et métropolitaines. Je suis candidat à l’unité du Nouveau Front Populaire, dans le respect de notre programme commun et d’une juste représentation des forces politiques en présence", conclut Laurent Bosetti.