Le suspect de l'assassinat d'un SDF à Lyon et de tentatives d'homicides présenté vendredi à un juge

La justice représentée. (Photo d'illustration) - Michael Coghlan - CC - Flickr
L'homme soupçonné de l'assassinat d'un homme sans domicile fixe à Lyon et de tentatives d'homicides en France et à Rotterdam (Pays-Bas) doit être présenté le vendredi 15 novembre à un juge d'instruction, a indiqué jeudi soir le parquet d'Evry (Essonne) à l'AFP.
Le parquet a requis sa mise en examen pour tentative d'assassinat à Evry et son placement en détention provisoire. Le procureur de la République a précisé à l'AFP envisager le regroupement de l'ensemble des enquêtes françaises visant cet homme.
Outre le meurtre à Lyon et la tentative d'homicide à Evry, les enquêteurs s'interrogent sur son rôle dans plusieurs attaques menées avec un mode opératoire similaire à Dijon, Strasbourg et Rotterdam.
Soupçonné dans trois autres tentatives de meurtres
Dans la nuit du 10 au 11 novembre, un homme sans domicile fixe était tué à coup de parpaing à Lyon. Quelques jours plus tôt, le 31 octobre, un autre sans-abri était agressé avec le même mode opératoire à Strasbourg.
Les enquêteurs travaillent alors sur ces dossiers. Mais, pour l'heure, aucune certitude n'existe.
"Toutes les investigations utiles sont mises en œuvre pour déterminer les circonstances des faits et établir un rapport avec l'individu interpellé. En l'état de l'enquête, il n'existe aucun lien objectif et toute conclusion est prématurée", a affirmé le procureur de la République de Strasbourg dans un communiqué.
Le suspect avait été interpellé le 12 novembre après avoir agressé une femme de 26 ans dans un train, à Toulon. Un policier de la police secours de la ville a alors reconnu l'homme recherché pour l'homicide du sans-abri à Lyon.
Le suspect est également soupçonné de trois autres tentatives de meurtres: à Dijon le 25 juillet, à Évry-Courcouronnes le 23 octobre et plus récemment à Rotterdam dans la nuit du 4 au 5 novembre. La victime est d'ailleurs toujours dans le coma.
Selon l'identité qu'il a présentée, il est de nationalité camerounaise. Il fait également l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF).