INFO BFM LYON. Un jeune de 19 ans tué par balle à Vaulx-en-Velin, la piste du trafic de drogues privilégiée

Info BFM Lyon. Un jeune de 19 ans est mort après avoir reçu au moins une balle, ce lundi 7 avril, à Vaulx-en-Velin (Rhône). Un point de deal avait été demantelé sur place plusieurs semaines auparavant.

Un jeune de 19 ans est mort après avoir été atteint par au moins une balle à Vaulx-en-Velin (Rhône), dans l'après-midi ce lundi 7 avril, a appris BFM Lyon, de sources concordantes.

Malgré une tentative de réanimation, celui-ci est déclaré décédé sur place.  Les forces de l'ordre se sont rendues sur place, le secteur est à éviter.

Plusieurs coups de feu ont été entendus dans la commune. Les faits se sont produits au niveau du chemin des Barques, où un point de deal avait été demantelé plusieurs semaines auparavant.

Un lien privilégié avec le trafic de stupéfiants

D'après une source policière contactée par BFMTV, l'hypothèse d'un meurtre sur fond de trafic de stupéfiants est privilégiée. Il y a un peu plus d'un an déjà, ce point de deal, considéré comme le plus gros de l'agglomération lyonnaise, avait été déjà démantelé, et le ministre de l'Intérieur de l'époque s'en était félicité.

"Bravo aux policiers qui ont démantelé le plus gros point de deal de l’agglomération lyonnaise et rendent la tranquillité qu’ils méritent aux habitants de Vaulx-en-Velin", avait écrit Gérald Darmanin.

Une école élémentaire confinée

Une école élémentaire, qui se trouvait à proximité, a été confinée en début d'après-midi, par mesure de sécurité. Une mesure levée à cette heure. La maire Hélène Geoffroy et le préfet délégué à la sécurité Antoine Guérin se rendent sur place, indique la mairie de Vaulx-en-Velin.

Des renforts de police seront prochainement déployés sur place pour poursuivre la sécurisation du secteur. Alain Barberis, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police Rhône-Alpes, dresse au micro de BFMTV le constat d'une "explosion de guerres sur fond de narcotrafic depuis des mois et des mois sur le département".

Ajoutant: "Pour mener une guerre il faut une armée, la police lyonnaise fait avec les moyens humains qu'elle possède." Selon Alain Barberis, "la police seule ne pourra pas régler ce fléau" face à ce qu'il décrit comme une "mafia qui ne fait que se développer".

Une enquête a été ouverte par le parquet de Lyon des chefs d’"assassinat" et "port d’arme de catégorie B". La DCOS mène les investigations, qui ont pour but de notamment déterminer les "circonstances et mobiles de ces faits" mais aussi d'identifier le ou les responsables.

Arthur Blet, Matthias Tesson, Alexandra Gonzalez et Hugo Francés