Fabrice Pannekoucke élu président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et succède à Laurent Wauquiez

Choisi par Laurent Wauquiez pour lui succèder, Fabrice Pannekoucke a officiellement été élu président de la région Auvergne-Rhône-Alpes ce mercredi 5 septembre.

La région tient son nouveau chef. Fabrice Pannekoucke, maire Les Républicains de Moutiers (Savoie), a été élu président de la région Auvergne-Rhône-Alpes ce jeudi 5 septembre lors d'un vote organisé au conseil régional à Lyon (Rhône).

Jusque-là vice-président du conseil régional en charge de l'Agriculture, Fabrice Pannekoucke a été proposé par Laurent Wauquiez, désormais ex-locataire du siège de président. Élu député il y a quelques mois, ce dernier avait dû démissionner après son élection comme député de la Haute-Loire en vertu de la loi sur le non-cumul des mandats.

Un homme qui "connaît la politique"

Dans les hautes instances de la région, le nom de Fabrice Pannekoucke a sonné comme une surprise, à la veille de son élection. Laurent Wauquiez a gardé le secret de son choix jusqu'au dernier moment. Les élus qui siègent au sein de la majorité de droite n'en étaient même pas informés.

Comme Stéphanie Pernod, première vice-présidente et pressentie pour la présidence, qui l'a découvert comme tout le monde ce mercredi lors d'une réunion. En plus de cette possibilité, le nom de Nicolas Daragon, maire de Valence (Drôme), revenait également dans les petits papiers. Mais finalement, c'est bien le maire de Moutiers qui a été choisi. Chez certaines personnalités politiques, le choix semble logique.

"C'est quelqu'un qui connaît la politique. Il ne sort pas de nulle part", réagissait ce mercredi Pierre Oliver, maire LR du 2e arrondissement Lyon à BFM Lyon.

L'élu lyonnais a par ailleurs loué un "homme de dossier et de terrain" avec "un profil très bien placé auprès des agriculteurs". Du côté des politiques, la tendace

L'homme, âgé de 49 ans et père de cinq enfants, a été directeur de cabinet de Hervé Gaymard, le président du conseil départemental de Savoie. Désormais élu, il va devoir se plonger dans la composition d'un nouvel exécutif au conseil régional.

Martin Regley Journaliste