Pas-de-Calais: des ossements découverts, un possible rapprochement avec un cold case de 1967

Un service interdépartemental de police judiciaire (SIPJ), le 13 juin 2024 - LOU BENOIST © 2019 AFP
Un début de vérité pour la famille de Fatima Abdesselam-Tani? Des ossements humains ont été découverts sur un chantier à Bully-les-Mines, près de Lens (Pas-de-Calais) le 20 juin dernier, a-t-on appris de source judiciaire.
Une enquête a été ouverte pour tenter d'identifier le squelette et des investigations sont menées par la Brigade criminelle de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) du Service interdépartemental de la police judiciaire.
Selon nos confrères de RTL, un rapprochement a été fait par les enquêteurs de la police judiciaire de Lille entre ces ossements découverts sur le chantier de la future piscine municipale de la ville et un cold case, la disparition d'une femme le 4 juillet 1967. C'est à Bully-les-Mines que Fatima Abdesselam-Tani a été vue pour la dernière fois il y a 57 ans.
Des ossements analysés
La jeune femme était élève infirmière à l'hôpital psychiatrique de Saint-Venant. Elle a quitté le domicile de sa mère situé à Bully-les-Mines vers 19h30 pour se rendre au travail où elle n'est jamais arrivée. À l'époque, son cousin, a été soupçonné. La voiture ainsi que le sac et des sous-vêtements de la jeune femme ont été découverts à proximité de là où il travaillait. Il a toujours nié le meurtre et est depuis décédé.
Selon nos informations, les ossements découverts il y a deux semaines ont été transmis à un laboratoire privé spécialisé dans la recherche d'ADN. Dans le cas de squelettes anciens, seuls certains os peuvent encore contenir de l'ADN. Un matériel génétique qui, s'il est découvert, pourrait être comparé à celui de membres de la famille de Fatima Abdesselam-Tani pour une comparaison dite en parentèle.