Vidéosurveillance: la ville de Lille dément avoir utilisé un système de reconnaissance faciale

Une caméra de vidéosurveillance (photo d'illustration) - REMY GABALDA / AFP
Selon les informations de Mediacités, la police municipale de Lille aurait doté dès 2021 ses caméras du logiciel d’analyse d’images Briefcam capable de faire de la reconnaissance faciale. Dans un communiqué, consulté par BFM Grand Lille, la ville a formellement démenti ces accusations.
"La Ville de Lille utilise le logiciel d’analyse Briefcam mais n’a pas acquis la fonctionnalité – par ailleurs illégale – permettant la reconnaissance faciale", a indiqué la municipalité.
Un logiciel seulement utilisé pour identifier des véhicules
Toujours selon la ville, seule l’option permettant l’identification d’un véhicule est présente, de manière limitée, en entrée et sortie de ville. Une option qui ne peut être utilisée que sur réquisition judiciaire.
"En 2021, contrairement à ce qu'allègue l’article de Médiacités, la Ville a déposé auprès de la CNIL, l’analyse d’impacts relative à la protection des données du système de vidéoprotection", ajoute la municipalité.
Ce n’est pas la première fois que le logiciel Briefcam est au centre de l’actualité de la Métropole Européenne de Lille.
En novembre 2023, un référé contre l’utilisation de Briefcam par la Ville de Roubaix avait été porté au tribunal administratif de Lille. Ce recours avait été finalement rejeté, la justice considérant que la municipalité roubaisienne n’utilisait pas la reconnaissance faciale.