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Sin-le-Noble: une pétition pour le retour de l'éclairage public après des incivilités

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Les riverains soulèvent des problèmes d'insécurité et d'incivilité à Sin-le-Noble, près de Douai, après l'arrêt des éclairages publics la nuit.

Las de découvrir leur véhicule dégradé, certains habitants ont décidé de monter une pétition pour demander le retour de l’éclairage public à Sin-le-Noble (Nord).

Pour réduire les incivilités, "je pense que rallumer l’éclairage, un lampadaire sur deux ou sur trois, pas obligatoirement l’ensemble, mais au moins un minimum pourrait dissuader", estime Delphine Patout, une habitante de la commune.

Une quarantaine de véhicules dégradés

En novembre dernier, la municipalité a voté l’extinction de l’éclairage la nuit, entre 23h30 et 5h30. Depuis la mise en application de la mesure, prise pour des raisons économiques, certains riverains ont constaté une augmentation des dégradations sur les véhicules.

D’après Mélanie Blervaque, porteuse de la pétition et habitante de Sin-le-Noble, une quarantaine de personnes ont découvert leur voiture vandalisée dans la commune. Des faits rapportés par les signataires de ladite pétition qui a déjà récolté plus de 500 signatures.

"J’ai eu trop de cambriolages", rapporte un signataire. Un autre regrette de ne rien voir la nuit. "Je signe car je me suis fait voler ma voiture que j’avais acquise à peine un mois auparavant", affirme un habitant.

350 signatures en une semaine

Grâce à la pétition, les habitants espèrent se faire entendre par la municipalité. "On est étonné. On a dépassé les 350 signatures depuis vendredi, donc en même pas une semaine", se félicite Mélanie Blervaque. "On va essayer de prendre rendez-vous avec monsieur le maire pour lui remettre en main propre et essayer de trouver une solution."

Dans les rues de Sin-le-Noble, les avis sont plus mitigés. "Je pense que ça serait pas mal de rallumer dans certains endroits", note un riverain.

"C’est sûr que sur le plan sécuritaire il y a eu quelques vandalismes, peut-être occasionnés par l’obscurité", note un autre. "Mais à l’époque où ce n’était pas éteint, moi personnellement, les pneus de ma voiture ont été crevés."

Contacté par BFM Grand Lille, le maire, Christophe Dumont, n’a pas souhaité réagir sur le dossier. Pour limiter les incivilités, plusieurs caméras ont néanmoins été installées.

Charlotte Lesage