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Nord: un premier cas de grippe aviaire identifié sur une mouette rieuse

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Le préfet des Hauts-de-France a alerté ce vendredi 28 février sur le premier cas de grippe aviaire, alors que le virus circule actuellement en Europe.

La préfecture du Nord a annoncé vendredi 28 février la présence de la grippe aviaire dans la région. Une mouette rieuse atteinte du virus, qui circule actuellement dans de nombreux pays européens, a été retrouvée morte le 22 février dernier à Bray-Dunes, près de Dunkerque.

"Le 24 février, le même virus a été identifié sur des mouettes rieuses retrouvées mortes dans le département de l’Aisne, à Saint-Quentin et à Tergnier", révèle par ailleurs la préfecture dans son communiqué publié ce vendredi.

Le long de la Manche, de la mer du Nord ou encore de la mer Baltique, "le nombre de cas augmente depuis quelques semaines sur la faune sauvage", poursuit cette même source. Depuis le 17 février, des foyers ont été mis en évidence dans des élevages de volailles: deux en Belgique, deux aux Pays-Bas et un en Irlande du Nord.

L'influenza aviaire, l'autre nom de ce virus, "peut persister dans les fientes et les eaux stagnantes contaminées, augmentant ainsi les risques de contamination".

Des mesures renforcées par la préfecture

Ainsi, la préfecture "appelle à la plus grande vigilance" des acteurs concernés. La France ayant été placée le 9 novembre dernier par le ministère de l'Agriculture au niveau "risque élevé" pour la grippe aviaire, des mesures de prévention renforcées sur l’ensemble du territoire ont été instaurées.

Les éleveurs de volailles comme les non professionnels détenteurs de basse-cours ou d'oiseaux d'ornement doivent procéder à une mise à l'abri des animaux pour éviter tout contact" avec les volatiles sauvages.

Il convient également de "nourrir et abreuver les oiseaux exclusivement à l’intérieur" et de leur interdire l'accès aux points d'eau sous certaines conditions.

L'utilisation de chaussures et de vêtements dédiés est également préconisée, comme la surveillance quotidienne des animaux. "Toute anomalie ou signe de maladie doit être immédiatement signalée à un vétérinaire", martèlent les services de l'État.

Pour ce qui est du public, il convient enfin de rappeler qu'il ne faut "pas ramasser des oiseaux morts ou manipuler des oiseaux malades".

À noter que l'influenza aviaire n'est pas transmissible à l'homme par la consommation de viande ou d'œufs, ni d’autres produits alimentaires issus de volailles.

Gabriel Joly