Lille: un homme jugé en septembre pour avoir violé à mort son chat

Plus d'une vingtaine de chats vivaient également au fond du jardin du mis en cause "tristement entassés [...] dans un petit cabanon jonché d’excréments et d’urine".

Un enfer qui aura duré plusieurs jours. Un homme de 55 ans sera jugé au mois de septembre prochain pour le viol de l'un de ses chats par le tribunal correctionnel de Lille, a indiqué mardi l'association Stéphane Lamart "Pour la défense des droits des animaux", dans un communiqué.

Le chat n'a pas survécu

Lors d'un appel aux urgences vétérinaires, le 9 août dernier, le propriétaire de ces animaux indique que l'un des chats présente une "éventration". Dans son communiqué, l'association fait état de sévices importants et indique, entre autres, "que les entrailles de l'animal étaient sorties d'une dizaine de centimètres".

"L'individu a par la suite avoué difficilement que l'animal avait été victime de zoophilie", poursuit dans son communiqué l'association Stéphane Lamart, présente lors de l'audience de ce 5 janvier, finalement reportée dans neuf mois.

Persuadé par une association, l'homme accepte d'amener le félin souffrant dans une clinique vétérinaire, où il est finalement mort. Le bilan dressé est glaçant et évoque des "lésions sévères [...] compatibles avec des sévices sexuels de type pénétration vaginale".

Une vingtaine de chats "entassés dans un petit cabanon"

Le 17 août dernier, la justice ordonne une intervention au domicile du propriétaire du chat maltraité à mort. "Ce qu’ils ont découvert était pire que ce qu’ils avaient pu imaginer. L’odeur d’urine de chat état partout et insoutenable. Une chatte était agonisante dans la maison, qui est décédée quelques heures plus tard chez un vétérinaire", explique l'association de défense des animaux Stéphane Lamart.

L'horreur ne s'arrête pas là puisque 26 autres chats ont été découverts au fond du jardin du mis en cause, "tristement entassés [...] dans un petit cabanon jonché d’excréments et d’urine", selon l'association.

Les chats ont tous été saisis par la justice et remis à la Ligue Protectrice des Animaux de Lille.

Alixan Lavorel