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Les lycées des Hauts-de-France fermés le samedi pour faire des économies d’énergie ?

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Ce mercredi, une réunion est organisée entre le rectorat et les directeurs des lycées de la région Hauts-de-France avec l’idée de réorganiser les emplois du temps des lycéens.

Réduire la facture énergétique en diminuant l’amplitude horaire des lycéens, la région Hauts-de-France y pense. Ce mercredi, une réunion est organisée entre le rectorat et les directeurs des lycées de la région avec l’idée de réorganiser les emplois du temps des lycéens.

Il n’est pas question de rogner sur les heures de cours, mais sur les jours d’ouverture des lycées. La région Hauts-de-France se fixe pour objectif de couper le chauffage des salles de classe tout le week-end, et ce, dès le vendredi.

La fin des cours le samedi

Pour ce faire, elle incite les 57 lycées ouverts le samedi matin à déplacer leurs cours au mercredi après-midi. Les lycées agricoles sont également concernés, la région demandant aux responsables des établissements concernés de réfléchir à la réoriganisation des planning pour libérer les élèves dès le vendredi midi.

Ces propositions, si elles venaient à être appliquées, permettraient à la région d’économiser une demi-journée de chauffage. Pas forcément une bonne solution pour ce syndicat de parents d'élèves.

"Cela va apporter une amplitude horaire catastrophique, du lundi jusqu’au vendredi, de 8 à 17 heures non-stop", alerte Jean-Yves Guéant, président de la Fédération des conseils de parents d’élèves du Nord, au micro de BFM Grand Lille. Dans une lettre adressée au rectorat du Nord, la Fédération syndicale unitaire a jugé déconnectée de la vie des élèves, la proposition de la région.

"Il faut trouver les justes équilibres"

Un changement d’emploi du temps et c’est l’ensemble des services de transports scolaires et des horaires de cantine qui sont à revoir. Une réorganisation complexe alors que l’année scolaire est déjà bien entamée.

"Il y a des horaires de fonctionnement qui sont définis par un règlement intérieur. Dès qu’il y a un incident, on ne va pas chercher à modifier les horaires, expose Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du syndicat SNPDEN-Unsa. Il y a une recherche d’économies que l’on peut comprendre, mais après, il faut trouver des justes équilibres. Il faut que les enseignants et les élèves puissent travailler dans les meilleures conditions."

Théo Dorangeon avec Charlotte Lesage