Les Lillois ont perdu 47 heures dans les bouchons en 2023

Des bouchons dans la métropole lilloise. - BFM Grand Lille
Les Lillois ont passé plus de temps dans les bouchons l'année dernière qu'en 2023. C'est ce que révèle la dernière édition du Traffic Index de TomTom, l'étude annuelle du spécialiste des solutions GPS et de cartographie, ce mercredi 10 janvier.
264e ville mondiale pour les embouteillages
Les automobilistes de Lille qui circulent quotidiennement ont passé en moyenne 47 heures dans les bouchons en 2023, soit presque deux jours. Un chiffre en hausse de 4 heures et trois minutes minutes par rapport à l'année dernière.
Un trajet type -de 10 kilomètres deux fois par jour aux heures de pointe du matin et du soir- est effectué en 35 minutes à Lille mais 13 minutes sont passées dans les embouteillages selon l'étude TomTom.
Lille est la 264e ville mondiale en termes de temps passé dans les bouchons en 2023. Elle n'apparaît pas dans le top 10 français.
Un coût sur le budget carburant
Ce temps passé en voiture n'est pas sans conséquence sur le budget carburant des automobilistes lillois. Sur le trajet type de 20 km (10 km de distance entre le domicile et le travail), la dépense annuelle est de 645 euros pour les voitures à essence et 556 euros pour les diesel. Mais respectivement 104 euros et 76 euros sont dépensés pour être simplement dans les bouchons.
Un coût financier donc, mais aussi environnemental. À Lille, la circulation difficile est à l'origine de 132 kg d'émissions de CO2 pour les voitures à essence, 109 kg pour les diesel.
Augmentation globale en France
Globalement, le temps passé dans les embouteillages a augmenté en 2023 dans l'ensemble des grandes villes françaises. Si Paris est la championne de France des bouchons, il y a pire dans le monde: la durée moyenne pour parcourir 10 km en 2023 est de 37 minutes à Londres contre 26 minutes dans la capitale française.
Pour améliorer la situation, TomTom compte notamment sur l'exploitation des nombreuses données du trafic disponible pour les urbanistes, les décideurs politiques et les conducteurs. De quoi potentiellement réduire de 15 à 20% la durée des trajets domicile-travail dans les grandes villes, d'après une étude récente de McKinsey.