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Hauts-de-France: la région porte plainte après des alertes à la bombe dans des collèges et lycées

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Plusieurs établissements ont dû être évacués pour procéder à des vérifications. Aucune trace d'explosifs n'a pour l'instant été trouvée. Une enquête est ouverte.

Après que cinq établissements des Hauts-de-France ont été visés par des alertes à la bombe depuis ce lundi, la région a décidé de déposer des plaintes pour chacune des menaces, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Au total, quatre établissements ont été concernés dans l'académie de Lille, et un du côté d'Amiens. Ces menaces ont principalement été proférées via les Espaces numériques de travail (ENT), ces plateformes de mise en relation des établissements avec les élèves et leurs parents.

Une enquête ouverte

Un lycée, un collège et une école situés à Carvin ont notamment dû être évacués ce mardi "suite à une menace d'explosifs" contre le lycée, a indiqué la préfecture du Pas-de-Calais.

Après "l'inspection minutieuse" de celui-ci, qui n'a pas permis de constater de trace d'explosifs, le parquet de Béthune a ouvert une enquête du chef de "menaces de commettre un crime".

Lundi, c'est le lycée Baggio de Lille qui avait été évacué après la réception d'un mail envoyé par un élève depuis son compte ENT dans lequel il annonçait vouloir faire sauter l'établissement.

"Le titulaire du compte a été interpellé et placé en garde à vue lundi mais remis en liberté car son compte a été piraté", selon une source proche de l'enquête.

Ces menaces ne se restreignent pas au nord de la France. A l'échelle antionale, une vingtaine d'établissements scolaires ont été la cible d'alertes à la bombe.

Emilie Roussey