Télétravail, e-commerce: comment les Européens se sont adaptés à la vie "sans contact"

Télétravail - Pexels
L'Observatoire Cetelem de la Consommation 2021*, s'est penché sur la "vie sans contact", après une année marquée par la crise sanitaire, qui a transformé les usages des Européens. Généralisation du paiement sans contact, explosion du e-commerce et des communications virtuelles via les réseaux sociaux, les Européens se sont adaptés à une vie marquée par les restrictions de déplacements et les gestes barrières.
Pour les interrogés, cette "vie sans contact" fait naître des sentiments mitigés. Ils sont 73 % à y associer au moins un terme négatif, contre seulement 58 % un terme positif. Un mot se détache nettement du lot: la solitude. 43 % la place au premier rang.
"Dans tous les pays de l’étude, hormis en Hongrie qui opte pour le danger, la solitude est placée en tête du classement, comme en Belgique, au Portugal, en France et en Suède, où plus d’une personne sur deux la mentionne", note l'étude européenne menée dans 15 pays.
Le e-commerce sort grand gagnant de cette nouvelle vie sans contact. 79% des Européens pensent qu’il serait facile de s’adapter à un monde avec moins de contacts humains pour faire ses courses et du shopping en ligne. Ils sont 74% à être prêts à moins utiliser la monnaie et plus le paiement sans contact.

Les Français préfèrent travailler au bureau
Autre enseignement de cette étude, le télétravail qui a explosé pendant la crise est accueilli favorablement par les Européens: 67 % affirment que le télétravail fonctionne bien. Mais tous ne sont pas prêts à travailler à distance de manière permanente. Seule une petite minorité des actifs (22 %) souhaite travailler uniquement chez soi, les Britanniques y étant à nouveau les plus favorables (30 %).
La France et l'Allemagne sont les seuls pays où les actifs préfèrent travailler uniquement sur leur lieu de travail (43% et 41%) qu'à travailler uniquement de chez eux (18% et 25%) ou de manière intermittente (39% et 34%). De manière générale, quatre Européens sur dix se voient exercer leur métier parfois sur leur lieu de travail et parfois chez eux.
*14 200 personnes ont été interrogées dans 15 pays européens, dont 3000 interviews réalisées en France, 800 dans chacun des autres pays.