BFM Business
JMLECO
Partenaire

Van&Truck : l’humain, l’écologie et l’excellence au cœur des métiers

placeholder video
[CONTENU PARTENAIRE] Agir sur l’innovation et la diversification en développant une flotte de poids lourds et super lourds, ainsi qu’une branche de livraison dernier kilomètre : c’est la mission que s’est fixée l’entreprise Van&Truck, fondée en 1984 (sous le nom Stop Transport), rachetée en 2018 par Sandrine et Pascal Pinchard et qui compte aujourd’hui 320 collaborateurs pour 11 millions de chiffre d’affaires. Une mission qui s’articule autour de trois mots-clés : humain, écologie et excellence. Sandrine Pinchard, Directrice Générale de l’acteur incontestable de la livraison “green” partout en France, répond à nos questions.

Le caractère indispensable du secteur des transports et de la livraison a été mis en lumière par la pandémie. Quels sont, au-delà de l’actualité, les enjeux et les défis auxquels vous devez faire face ?

Dès le rachat de Stop Transport, dédié exclusivement au transport poids lourd, nous avons décidé d’élargir l’offre de service en y incluant les véhicules légers, de moins de 3,5 tonnes. Nous avons également signé avec Amazon en septembre 2019 pour développer l’axe de la livraison à pied. Nous avons initié cette grande aventure dans un objectif : développer une offre de transport durable, en adéquation avec les principes d’éco-mobilité permettant une moindre contribution aux émissions de gaz à effet de serre.

Nous nous inscrivons dans le respect des initiatives de transition écologique impulsées par le gouvernement, qui partent de la Loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités du 24 décembre 2019). Cette loi de mobilité, entre autres élargissements, est à l’origine du principe de ZFE (zone à faible émission), destinée à protéger les populations dans les zones denses les plus polluées, et reconnue comme particulièrement efficace pour réduire les émissions provenant du trafic routier, qui reste l’une des principales sources de pollution en ville. Chaque année, les critères se resserrent avec en vue, au 1er janvier 2024, l’objectif de ne faire rouler en journée que des véhicules de « Crit’Air 1 », c’est-à-dire des véhicules hybrides rechargeables, des véhicules roulant au gaz et des véhicules essence de norme Euro 5 et Euro 6.

Cette ambition de réduction durable de nos émissions de Gaz à Effet de Serre nous a tout naturellement conduit à la signature de la charte Objectif CO2, afin de valoriser notre performance environnementale.

Nous suivons les prérogatives depuis un moment, puisqu’une grosse partie de notre flotte de poids lourds roule au gaz, seule possibilité pour les poids lourds en attendant l’arrivée de l’hydrogène sur le marché. Il nous faut par ailleurs renouveler notre parc à la vitesse grand V tout en restant compétitifs. C’est là réellement le gros challenge de notre secteur : être en mesure de préserver nos marges et de rester concurrentiel alors que l’inflation sur les véhicules est significative, et que le carburant, tout comme les pièces et les pneumatiques, a énormément augmenté. Avec la crise, la tension sur le marché du travail est elle aussi bien réelle : il y a là un réel défi à relever.

En quoi cette accélération de la modernisation de la flotte a-t-elle impacté le marché ? Qu’en est-il de la digitalisation ?

Face à la nécessité d’un transport durable et respectueux de l’environnement, on assiste en effet à une modernisation de la flotte utilisant des carburants alternatifs : on table sur 10 % d’inflation sur ces véhicules. Les véhicules qui roulent au gaz sont pris d’assaut, et pour les poids lourds, comme je vous le disais, c’est actuellement la seule possibilité qui s’offre à nous. Dans ce contexte, il faut donc penser global, et faire le choix, bien sûr, d’équipements plus respectueux de l’environnement, tout en assurant le bridage des moteurs de nos véhicules, maintenant systématique à 80 km/h. Nous offrons par ailleurs à nos conducteurs des formations à l’éco-conduite et des primes d’incitation à la conduite respectueuse de l’environnement. L’objectif est de sensibiliser chacun de nos collaborateurs autour de cette problématique, afin que chacun se sente pleinement engagé dans cette démarche.

En termes de digitalisation, nous avons bien conscience du réel besoin de nous adapter rapidement : le temps des transporteurs qui tiennent leurs plans de transport avec un papier et un crayon est définitivement révolu ! Nous avons besoin d’outils efficaces de planification de notre activité, de façon à adapter les plans de transports en continu. Ce besoin est bel et bien réel dans une logique de transition écologique : la digitalisation nous offre des outils pour arrêter de faire rouler des véhicules à moitié remplis, mais aussi optimiser les chargements et les déplacements (pas d’aller en Province sans retour, par exemple), tout en étant réactifs sur les demandes de clients. A la clé, nous sommes donc plus vertueux, mais aussi plus concurrentiels !

Vous nous avez beaucoup parlé d’écologie. Dans vos valeurs, vous privilégiez également l’Humain, avec un grand H. Pouvez-vous nous en dire plus ?

S’il y a bien une chose qui nous tient à cœur, c’est d’entretenir le dialogue aussi bien avec nos clients qu’avec nos collaborateurs. Nous ne voulons pas que la digitalisation aille à l’encontre du dialogue, mais qu’elle nous permette au contraire de conserver les liens tout en nous adaptant parfaitement aux demandes. C’est là que réside réellement notre valeur ajoutée.

Avec Amazon, par exemple, nous avons été précurseurs de la livraison à pied en ville : ce n’est plus le livreur qui va au stock pour ensuite livrer chez le client, mais un « hub » contenant les marchandises qui vient le ravitailler régulièrement autour d’un point de rendez-vous. Les « walkers » optimisent ainsi leur trajet et leur énergie : ce ne sont pas des robots ! Nous avons à cœur de les respecter et de valoriser leur activité.

Nous sommes ravis par ailleurs d’assurer la création d’un grand nombre d’emplois sur ces modes de livraisons, notamment auprès d’une population jeune, tout comme sur notre offre poids lourds et super lourds. Les jeunes ou les profils en réintroduction dans le monde du travail sont très satisfaits de nous rejoindre : nous finançons les permis de conduire et leur permettons de monter en gamme au fur et à mesure de leur carrière grâce à nos plans de développement de compétences. Formés maison, nos salariés sont très fiers de porter nos valeurs.

Nous favorisons par ailleurs la diversité et nous bannissons toute discrimination. Le secteur reste encore très masculin mais nous sommes bien sûr ouverts aux candidatures féminines : une de nos collaboratrices qui avait perdu son emploi dans l’hôtellerie a débuté chez nous dans la livraison à pied. Elle est aujourd’hui dispatcheuse sur le site de Paris 18, et pilote 80 collaborateurs.

Notons enfin que l’ouverture au dialogue et l’excellence opérationnelle sont clés : nous aimons être inclus dans les projets de nos clients, nous aimons avancer, main dans la main, sur des projets complexes que nous allons rendre réalisables ensemble. Nous ne choisissons jamais la simplicité, et c’est là notre plus grande satisfaction : réussir quand rien ne paraissait évident. Et ce, quel que soit l’objectif fixé.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

En partenariat avec SCRIBEO