Valoptim : les programmes innovants et vertueux d’un promoteur immobilier ouvert à tous

Depuis bientôt vingt ans, le groupe Valoptim a fait de la promotion immobilière et de l’activité foncière ses principaux domaines d’expertise comme nous l’explique dans cette interview Édouard Pellerin, Président de Valoptim.

Pouvez-vous présenter en quelques mots votre entreprise et son histoire, ainsi que le domaine d’activité dans lequel vous exercez ?

Valoptim est une organisation à taille humaine créée en 2005. Elle exerce sur deux domaines d’activités principaux : d’une part, une foncière avec un peu plus d’une dizaine d’actifs immobiliers en Île-de-France estimés à 23 millions d’euros, et d’autre part, une activité de promotion immobilière avec la réalisation de cinq programmes par an, et un objectif d’une dizaine par an selon une stratégie à moyen terme.

Valoptim compte à ce jour une dizaine de collaboratrices et collaborateurs, avec un chiffre d’affaires de 50 à 100 millions d’euros pour l’activité promotion, répondant à une stratégie globale.

À qui sont destinés vos programmes innovants dans le domaine de l’immobilier ?

Nos programmes innovants sont destinés à une large palette de prospects-clients, pour les primo-accédants, pour la résidence principale, pour les locaux d’activités en rez-de-chaussée (profession libérale, ateliers d’artistes…) avec un axe sociétal intergénérationnel souhaité.

Nous introduirons prochainement dans nos habitats la « qualité de l’air ». Valoptim travaille d’ores et déjà avec une start-up spécialisée dans le traitement de l’air pollué extérieur avant l’entrée dans l’appartement, mais je ne peux pas vous en dire plus à l’heure actuelle.

Nos habitats sont réalisés dans un engagement de certification NF Habitat HQE et de labellisation Biodivercity.

Quelles sont les plus-values apportées par Valoptim ?

Offrir à nos clients un habitat vert hybride proposant un habitat respectueux de l’environnement avec une démarche vertueuse sincère.

Hybride, parce que nous mettons en place des actions pour nos futurs acquéreurs se situant entre une démarche collaborative et participative (choix des finitions et couleurs des parties communes, achèvement des ouvrages « biodiversité ») avec un entomologiste et un paysagiste.

Cela peut concerner l’édification d’un mur à microfaunes, pour en faire un hôtel à insectes sur plusieurs dizaines de mètres, afin de faire revenir les papillons et les oiseaux autour de nos habitats ; ou bien la mise en place de matériaux bas carbone, tels que le bois ou les pierres massives.

Quels sont également les nouveaux enjeux et défis dans ce secteur d’activité ?

À très court terme, il s’agit de faire face à cette crise immobilière « atypique », où le secteur de la promotion immobilière est en fait dans une crise de la demande.

Le pouvoir d’achat, et surtout la difficulté de l’accès au crédit immobilier de nos prospects-clients, est un enjeu pour nos organisations. La suppression prochaine de la loi Pinel et l’augmentation des droits de mutation (+0,5% frais de Notaire) représentent une double peine dont on aurait pu se passer.

La part des investisseurs va diminuer, nous devons donc proposer aux primo-accédants et à la résidence principale un habitat abordable, avec des facilités d’accès au crédit immobilier (partenaire bancaire à solliciter), et offrir les frais de notaire.

La conception de nos appartements devra être optimisée davantage sur le plan technico-financier avec des performances énergétiques maitrisées, pour un immobilier raisonnable et raisonné.

Quel est aujourd’hui votre état d’esprit vis-à-vis de ces enjeux ?

Nous avons le regret que nos politiques, dans un contexte de réduction de la dette publique, oublient que l’immobilier est éminemment « Politique ». Se loger ou devenir propriétaire est aussi important que le droit à l’éducation, à la santé, etc.

L’immobilier ne peut s’inscrire que dans une démarche sociétale d’épanouissement et d’apaisement. Il est créateur de valeur et d’emploi, ce que semble avoir oublié à tort ; nos dirigeants politiques.

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