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Sûreté électronique et cybersécurité vont désormais de pair

[CONTENU PARTENAIRE] Alors que les besoins en matière de sûreté sont croissants, rencontre avec Laurent Bouvier, Président de Trafic Transport Sûreté (TTS), intégrateur de solutions globales de sûreté spécialisé en contrôle d'accès, vidéoprotection et anti-intrusion.

Quels sont les piliers sur lesquels repose aujourd’hui la sûreté électronique ?

Systèmes de vidéo-protection, détection intrusion et contrôle d’accès composent le grand ensemble de la sûreté électronique.

La vidéo-protection a différents objectifs de nos jours :

- Anticiper sur d’éventuels incidents de vols, vandalisme, actions liées au terrorisme …

- Apporter des éclaircissements sur un incident après coup.

- Dissuader dans certains cas.

Que ce soit en milieu tertiaire (entreprise, centres commerciaux…), en milieu urbain ou sur des sites sensibles, elle a une utilité prouvée.

Le contrôle d’accès est utilisé comme son nom l’indique pour monitorer les accès à un site (entreprises, sites sensibles…) il permet de limiter l’accès uniquement aux personnes identifiées et autorisées à accéder à des endroits précis des sites.

Quant à la détection intrusion, elle se met en général en route aux heures de fermeture des sites et peut être maintenue active 24h/24 de façon partielle ou totale pour d’autres sites, notamment des sites sensibles.

Aujourd’hui, peut-on envisager de fournir des solutions de sûreté, sans y inclure la cybersécurité ?

L’actualité a démontré que les cyberattaques se multiplient. En conséquence, nos clients (administrations, sites étatiques, entreprises, gros bâtiments tertiaires) sont de plus en plus nombreux à désirer voir associer à nos systèmes de sûreté une couche de cybersécurité afin de pouvoir surveiller le réseau sur lequel s’appuie leur système de sûreté.Aujourd’hui nous proposons déjà des solutions de cybersécurité et comptons rajouter une couche supplémentaire en la matière dans notre offre technique d’ici fin 2022, notamment en s’appuyant sur des entreprises européennes ayant fait leur preuve en la matière, le tout en totale homogénéité avec nos logiciels, notamment notre hyperviseur.

L’intelligence artificielle s’impose dans tous les secteurs de l’économie. Que va-t-elle permettre de faire en matière de sûreté ?

L’intelligence artificielle représente réellement une voie d’avenir. Elle a une grosse utilité dans l’efficacité opérationnelle,car elle permet la mise en place des scénarios préventifs,donnant aux opérateurs ou aux forces de sécurité la possibilité de gagner en efficacité. L’IA liée à la vidéo-protection permet de voir ce que les opérateurs peuvent manquer en paramétrant des filtres spécifiques de détection sur des flux vidéo précis. Par exemple, si l’objectif est d’identifier des colis abandonnés dans un aéroport ou des mouvements de foule dans un stade de football, la mise en place des filtres liés à la détection des colis abandonnés et à la détection des mouvements de foule permet de remonter systématiquement des alertes aux opérateurs une fois que ces événements se produisent.

Nous avons déjà déployé ce type de solution sur plusieurs sites (villes, bâtiments tertiaires, ports), et nous continuons à travailler avec nos partenaires afin d’améliorer nos solutions en la matière et proposer des filtres innovants et utiles tels que la détection du port d’armes létales par des individus et bien d’autres.

En matière de sûreté, l’utilisation de techniques biométriques inquiète-t-elle toujours ?

L’utilisation des données biométriques reste un véritable sujet pour le marché français de la sûreté car le législateur via la CNIL a besoin de s’assurer de la nécessité de son utilisation et surtout de la conservation de ces données afin de prévenir tous actes malveillants. Tout de même la législation avance là-dessus ce qui permet d’accroître les niveaux de sûreté dont peuvent bénéficier les sites autorisés à acquérir ce type de technologie. Aujourd’hui en France l’utilisation usuelle en cas d’autorisation par la CNIL est l’empreinte biométrique stockée dans un badge dont le titulaire est le porteur du badge.

Qu’en est-il de l’iris et de la reconnaissance faciale ?

Il s’agit de techniques biométriques de plus en plus répandues. Je pense aux marchés d’Afrique de l’Ouest sur lesquels nous sommes très présents, et en particulier à la Côte d’Ivoire où se déroulera la Coupe d’Afrique des nations de football en 2023. En la matière, la demande est croissante, car la reconnaissance faciale et l’iris offrent des niveaux d’authentification très élevés. La France devrait bien être également concernée par de tels déploiements, notamment en raison du contexte pandémique qui réclame d’éviter les contacts autant que possible.

La personnalisation des solutions apportées est-elle de plus en plus importante ?

Elle est essentielle. Les besoins en matière de sûreté, qui sont toujours très élevés, se font par l’intermédiaire d’assistants à maîtrise d’ouvrage qui établissent un cahier des charges auquel il va falloir répondre. Plusieurs entreprises vont se mettre sur le rang et l’une d’entre-elles va être choisie. Si nous sommes les heureux élus, nous allons alors rencontrer le client final et procéder à une analyse fonctionnelle complète entre le besoin du client qui est exprimé dans le cahier des charges et notre solution tout en tenant compte des aspects légaux de la législation en vigueur. Cela nous permet de déterminer très précisément l’ensemble des produits à déployer pour sécuriser le site.

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Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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