Répondre à l’externalisation des ressources humaines

Quelle est l’activité de Mare Nostrum ?
Mare Nostrum dispose d’une offre globale en ressources humaines permettant de répondre à toute forme d’externalisation des RH. Nous proposons des solutions en travail temporaire, recrutement, formation, portage salarial, prestations de paie et gestion de personnel via des plateformes RH digitalisées.
Quels sont les défis auxquels vous faites face ?
Aujourd’hui, il y a deux phénomènes qui viennent secouer nos codes, c’est la digitalisation, comme beaucoup de marchés, mais aussi une approche mondiale de nos métiers, en particulier le travail temporaire. Nous avons face à nous des acteurs mondiaux, et cela entraîne forcément une restructuration des stratégies commerciales, sur l’intérim en tout cas.
L’autre sujet qui est plus un enjeu stratégique, c’est la gestion des contrats courts dans sa globalité. Sur le marché français, l’offre travail temporaire est structurée de façon flexible et sécurisante. On oublie donc qu’à côté il y a un certain nombre d’autres contrats courts (CDD, alternances, saisonniers), qui méritent aussi qu’on leur apporte notre expertise. Nous voulons accompagner nos clients dans des solutions pour mieux sécuriser la gestion de leurs contrats courts.
Comment le marché se digitalise-t-il ?
De deux manières, d’abord, on part des agences physiques et on va vers la digitalisation. Et puis, il y a des acteurs 100% digitaux qui arrivent et se disent que c’est bien d’être sur le terrain. On a déjà vu ce phénomène, avec des acteurs comme Amazon, qui ont besoin de relais. Les acteurs sont en train de se croiser. Historiquement, nous sommes au plus près de nos clients avec plus de 100 implantations, et nous tendons à aller vers la digitalisation mais plus pour améliorer notre relation clients. L’être humain reste au cœur de notre stratégie et de notre service.
Quels sont vos projets ?
Nous ambitionnons de doubler de taille d’ici 2024. Pour ce faire, nous allons continuer à grossir sur nos fondamentaux en améliorant notre mix produit et en procédant à des acquisitions ciblées. Aujourd’hui, nous réalisons 87% de notre chiffre d’affaires en travail temporaire. Nous avons pour vocation de ramener rapidement cette division à 80% du CA de manière à avoir une offre un peu plus large et équilibrée sur nos autres secteurs d’activités.
Pour nous différencier sur le marché, nous lançons notamment des boutiques RH. Compte tenu de notre offre large, nous avons besoin de rassembler sur des bassins d’emplois toutes nos agences, tous nos métiers, en un seul lieu, dans des concepts stores RH. Cela permet d’aborder les besoins des clients et des candidats de façon plus transverse.
En parallèle, nous avons investi dans une start-up, Linkeys, pour développer et accélérer un autre mode de sourcing qui est la cooptation, puisque cette start-up a pour vocation de digitaliser et monétiser le parrainage.
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