Quand les particuliers se ruent sur la Bourse

[CONTENU PARTENAIRE] Près de 400 000 nouveaux investisseurs particuliers ont choisi d’investir à la Bourse de Paris dans le courant de l’année 2020. Comment expliquer cet engouement ? Les réponses de Pierre Perrin-Monlouis, analyste marché et spécialiste marketing de la plateforme de trading Admiral Markets qui vient de changer de nom pour devenir Admirals.

Près d’1,5 million de particuliers ont choisi en 2020 d’investir en Bourse, dont parmi ces derniers 400 000 nouveaux arrivants. S’agit-il, selon vous, d’un engouement ponctuel ou se trouve-t-on devant un mouvement de fond ?

Il s’agit d’un mouvement de fond qui va être amené à se pérenniser et pour lequel la crise du Covid joue le rôle d’un formidable accélérateur. De plus en plus de particuliers choisissent d’investir en Bourse et cela s’explique par trois facteurs principaux. Il y a d’abord la recherche du rendement alors que celui offert actuellement par les livrets traditionnels est relativement faible et, qu’à l’inverse la Bourse est aujourd’hui, et de très loin, le catalyseur des performances avec des valorisations record pour certaines entreprises. Cela attire nécessairement les particuliers. Le deuxième élément est le retour de l’inflation due à une création monétaire massive. Cette inflation ne se traduit ni dans les salaires ni les prix des biens de consommation courante, mais sur les marchés, car c’est sur ces derniers que l’argent se retrouve. Enfin, le troisième facteur explicatif est la liquidité du marché. Les Français souhaitent désormais récupérer rapidement leurs fonds, ce qu’ils ne peuvent pas faire s’ils choisissent d’investir dans d’autres segments de l’économie, par exemple le secteur de l’immobilier.

En Bourse, quelles sont les valeurs qui méritent l’attention des investisseurs particuliers ?

Aujourd’hui, investir intelligemment, c’est d’abord porter son attention sur les valeurs technologiques. Toutefois par n’importe lesquelles. Les entreprises les plus prometteuses sont celles qui sont actives dans le domaine des microprocesseurs qui représentent concrètement le pétrole de demain. Tout fonctionne à base de microprocesseurs. Investir intelligemment, c’est être également très attentif à la valorisation des sociétés. Des critères comme le PER (Price Earning Ratio ; ratio cours/bénéfice) n’ont plus beaucoup de sens. Ce que les investisseurs, particuliers comme institutionnels, recherchent, ce sont des valeurs de croissance. Enfin, les valeurs bancaires et l’aéronautique sont également à surveiller. A titre d’exemple, le secteur des banques connaît un réel bouleversement depuis quelques années qui s’est fortement accéléré avec l’arrivée des particuliers sur les marchés.

Cette arrivée massive des particuliers sur les marchés boursiers transforme-t-elle les missions d’une plateforme de trading comme la vôtre ?

C’est une évidence. Nous souhaitons aujourd’hui contribuer à l’accélération du développement des communautés de traders en mettant toujours plus l’accent sur l’accompagnement et la formation. Quand les particuliers s’adressent à nous, ils ne connaissent souvent rien aux mécanismes boursiers et souhaitent tout apprendre à un rythme soutenu pour pouvoir démarrer très vite et profiter des opportunités qui vont se présenter à eux. Il faut donc avoir la capacité de proposer une plateforme de trading qui puisse facilement se prendre en main, mais également de créer des contenus de formation pour expliquer rapidement à vos clients comment ouvrir des positions, comment les gérer, comprendre et analyser le marché, etc. afin de les mettre en position de prendre le temps de la réflexion avant de passer à l’action.

Vous venez de changer de nom et vous vous appelez désormais Admirals. Quelles ambitions affichez-vous ?

Dans la continuité de la création de notre société, il y a 20 ans, nous entendons permettre à nos clients de maîtriser l’intégralité de leur parcours chez nous. Cela concerne bien sûr leurs investisseurs. Mais nous allons également leur offrir de nouveaux services, à l’image de ce que peuvent leur proposer les banques en ligne. C’est pourquoi nous allons, par exemple, mettre à leur disposition des cartes bancaires physiques, sachant que nous leur proposons déjà une carte bancaire virtuelle.

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec SCRIBEO. La rédaction de BFM BUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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