Quand l’architecture innove

[CONTENU PARTENAIRE] Cabinet d’architecture au rayonnement de plus en plus large, DRLW intervient dans tous les domaines de la construction. Fondée en 1979, l’agence compte aujourd’hui 62 collaborateurs, dont 50 salariés. Alors que les bâtiments sont de plus en plus écologiques et vertueux, DRLW s'adapte aux nouvelles normes et contraintes, sans pour autant brider sa créativité.

Pour quels types de projets DRLW est-elle sollicitée ?

Notre agence possède une réelle expertise dans la construction aéroportuaire avec une dizaine de projets déjà réalisés en France. Nous intervenons dans la conception de dépôts trams trains, de services hospitaliers mais aussi pour des établissements scolaires, des équipements sportifs comme les piscines, bref tous les équipements dont une commune peut avoir besoin. Nous travaillons également avec des promoteurs immobiliers pour la construction de logements, de bureaux, que ce soit en neuf ou pour de la réhabilitation.

Depuis 2011, tous les logements neufs doivent répondre aux exigences de la norme RT 2012. Cette réglementation thermique permet de limiter la consommation en énergie des bâtiments. Quel est l'impact sur votre activité ?

La rénovation thermique a été un tournant dans la conception de nos projets, et constitue une grande part de notre activité. Nous travaillons avec les grands acteurs du bâtiment. Aujourd’hui les enjeux écologiques sont de plus en plus forts et les acteurs de la construction cherchent à être le plus vertueux possible. Les maîtres d’ouvrage commandent des bâtiments passifs, c’est-à-dire qui ne consomment pas d’énergie, voire qui en produisent plus que ce qu’ils consomment (Bâtiment à Énergie Positive : BEPOS). Pour cela nous utilisons des matériaux biosourcés ou recyclables comme la fibre de bois. Nous faisons également attention aux colles et aux autres produits utilisés, afin de limiter la pollution de l’air intérieur. Malheureusement, les coûts restent élevés pour le moment car ces pratiques ne sont pas suffisamment répandues. Notre travail est donc de répondre au cahier des charges et aux ambitions des clients, en leur proposant des techniques de construction ou de réhabilitation à la hauteur de leurs moyens et de leurs attentes. Les bureaux d'études et ingénieurs partenaires, en liaison avec nos architectes suivent de près toutes les innovations, se remettent en question, afin d'être toujours force de proposition.

Le métier d'architecte a largement évolué ces dernières années. Quels sont les nouveaux défis de votre secteur ?

Tout se complexifie dans chaque domaine: les normes de mise en œuvre s'enrichissent, les contraintes pour les entreprises du chantier sont plus importantes que ce soit en termes d'encadrement, de sécurité ou d'hygiène. DRLW doit donc être à jour sur toutes ces législations qui évoluent en permanence.

Les outils utilisés par les architectes sont de plus en plus modernes...

Oui le temps du crayon, des calques et de la règle est révolu ! Depuis l'arrivée de l'informatique, nos outils ne cessent d'évoluer. Aujourd’hui un architecte doit savoir maîtriser la 3D, la 4D voire la 5D. Les projets se bâtissent grâce au BIM c'est-à-dire la modélisation intelligente des projets en 3 D où interviennent la partie architecturale et la partie technique. Cet outil permet de réaliser une maquette numérique renseignée, depuis les premières esquisses jusqu'à la livraison du chantier.

La structure du bâtiment est ainsi dessinée en 3 D, les réseaux de VMC et les arrivées d'eau également, nous pouvons y inscrire les caractéristiques techniques d'une fenêtre ou d'une cloison etc...

Les phases d'étude en amont sont plus longues, en revanche grâce à cette technique, les erreurs sur les chantiers sont nettement réduites.

Tout ceci est réalisé grâce à des logiciels complexes et complémentaires; les architectes doivent être multi compétents, se former sans cesse aux nouveaux outils. Les agences doivent être flexibles et évolutives, tout en restant créatives.

Quelles sont les autres évolutions de ce métier ?

La profession se féminise depuis plusieurs années. Ce qui est très positif puisque cela apporte un regard différent, un nouvel équilibre et une autre façon de travailler. Notre agence compte d'ailleurs plus de femmes que d'hommes. On retrouve également cette féminisation sur les chantiers et chez nos partenaires ingénieurs.

Votre métier est cyclique, comment DRLW s'adapte ?

La crise sanitaire a stoppé de nombreux projets notamment dans le secteur aéroportuaire. En revanche, la construction de logements, sociaux notamment, s'est poursuivie. Mais le Covid, le premier confinement et la poussée du télétravail, ont eu un impact sur les envies immobilières des Français. Ils recherchent davantage d'espace, un extérieur, peut-être plus éloigné des centres villes etc... Il faut donc s'adapter à ces besoins. Pour autant, l'équation entre les envies et la réalité est très difficile. Le prix au mètre carré de la construction ne cesse d'augmenter, les prix des terrains également, alors que les prix de vente sont bloqués par le pouvoir d'achat puisque les salaires n'augmentent pas. Il faudra donc surveiller cette évolution dans les prochaines années.

Comment DRLW souhaite évoluer ?

Nous ne souhaitons pas forcément agrandir notre cabinet outre-mesure. En revanche, nous aimons travailler sur des projets conséquents, à plus de 20 millions d'euros. DRLW a par exemple conçu , à Strasbourg l’ilot 5 de Archipel, où se trouve le siège de Puma France. C'est un bâtiment en verre iconique , d'une superficie de 4 500 m², qui allie qualité et innovation.

Or aujourd'hui pour décrocher ce type de contrats, un cabinet d'architecture doit présenter un chiffre d'affaires important, disposer d'effectifs conséquents et de références significatives dans chaque thématique où il souhaite candidater.

Ainsi, afin de renforcer nos chances d’être retenus, nous sommes en train de candidater à des projets d’envergure sur l’ensemble du territoire français mais aussi, nous l’espérons, à l’étranger, avec 5 autres agences réparties partout en France, sous le nom « HEXAGON ».

En effet, ces marchés sont habituellement remportés par les très grosses agences d'architecture européennes. Il peut s'agir de la construction d'un stade de foot, d'un parc d'exposition, … des projets estimés à plusieurs dizaines voire centaines de millions d'euros. Si nous réussissons tous ensemble à obtenir ces marchés, nous pourrons développer nos agences et surtout, investir mieux et davantage dans la recherche et le développement, tout comme le font nos confrères des agences internationales.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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