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Prodia + : la force d’un réseau pour la distribution automatique

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Alliés de toujours des moments de pause, les distributeurs automatiques se digitalisent pour offrir une expérience client toujours plus fluide. Mais le secteur subit une forte hausse de ses charges, notamment en termes de matières premières. Thomas Bertrand, président du réseau Prodia +, nous parle de ses enjeux.

Présentez-nous le réseau Prodia + ?

Le réseau d'indépendants de la distribution automatique Prodia + regroupe 50 entreprises. Nous avons trois objectifs majeurs : améliorer nos conditions d’achat par la massification, être en capacité de répondre à des besoins ou appels d’offres nationaux, et faire progresser nos dirigeants par l’échange sur nos problématiques métiers.

Vous faites actuellement face à un enjeu fort autour de la hausse du coût des matières premières et ses répercussions ?

Les boissons chaudes constituent 60 % de notre business, avec une majorité de cafés. Le café et le cacao sont donc nos matières premières principales. Mais avec le développement des pays producteurs, les exigences de rémunération ont augmenté, tandis que les effets du réchauffement climatique impactent certaines régions, qui produisent moins. Enfin, certaines régions, comme la Chine, l’Inde ou le Moyen-Orient, qui n’étaient jusque-là pas consommatrices de café, se sont mises à en consommer. Tous ces facteurs se traduisent par des prix qui augmentent, et qui ne risquent pas de baisser à nouveau.

Ces hausses de coûts sont plus brutales que notre capacité à les répercuter sur le terrain. Notre mécanique se fait en deux phases : une phase commerciale, qui nécessite d’aller voir les clients avec une approche pédagogique, et une phase technique, pour aller augmenter les prix de vente sur chaque distributeur automatique. Cela nécessite beaucoup d’énergie, qui n’est pas rentabilisée, puisqu’elle nous permet seulement de conserver les marges que nous avions auparavant.

Comme de nombreux milieux, nous avons également un défi : réussir à avoir un modèle plus responsable, pour répondre aux attentes des consommateurs, tout en préservant une viabilité économique. Il nous faut donc trouver le bon équilibre qualité/prix.

Plus que jamais depuis le Covid, votre activité est au cœur du bien-être au travail ?

Nous avons toujours contribué à la qualité de vie au travail, en permettant des moments de pause à l’intérieur de l’entreprise. Lorsque les entreprises ont souhaité faire revenir les salariés sur leur lieu de travail, après la phase de télétravail du Covid, ils ont mis en place des actions pour rendre ce retour plus agréable : de plus en plus d’entreprises offrent par exemple le café à leurs salariés.

La digitalisation a amorcé une transition profonde pour votre métier ?

Initialement, notre modèle logistique se basait un planning de passage fixe, avec des consommations régulières. Le Covid a chamboulé tous nos modèles, en modifiant les comportements sur le lieu de travail. Il a également accéléré la digitalisation en général, et notamment l’utilisation du paiement sans contact.

Nous avons donc dû opérer une transition vers des lecteurs intelligents et communicants, qui permettent à la fois un paiement dématérialisé, mais aussi de remonter les informations de vente afin que nos outils informatiques déterminent les passages nécessaires.

La rédaction de BFM Business n'a pas participé à la réalisation de ce contenu en partenariat avec Scribeo. La consultation du présent article est notamment soumise aux CGU de Scribeo.

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