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Le juste équilibre dans la production de fruits et légumes

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[CONTENU PARTENAIRE] Acteur important de la production et de la distribution de fruits et légumes, Sofruce défend un modèle de production de contre saison basé autour du bassin méditerranéen. Fabien Lefebvre, directeur général, nous en parle.

Présentez-nous Sofruce et son activité ?

Sofruce est une société de production et de distribution de fruits et légumes. Notre production propre et nos partenaires producteurs sont basés principalement en Espagne, au Portugal et au Maroc. La France est notre principal marché de destination mais nous exportons nos produits sur toute l’Europe

Notre savoir-faire se concentre sur les fruits rouges, les agrumes (principalement les clémentines et les mandarines), et les cultures maraichères que sont les tomates, les courgettes et le melon. La photosynthèse et le cycle végétatif de ces cultures reposent respectivement sur la lumière et la chaleur, notre créneau est de travailler sur les moments de l’année où il fait froid en Europe et où les jours sont courts, du mois d’octobre au mois d’avril, pour produire naturellement autour du bassin méditerranéen les produits que les consommateurs attendent dans toute l’Europe continentale.

À quelles contraintes faites-vous face dans votre secteur ?

Depuis maintenant près d’un an, les coûts de production connaissent une forte hausse : en particulier les semences, les plants, l’énergie et les consommables. Depuis la reprise américaine, la logistique internationale s’est largement tendue au niveau du transport routier et du transport maritime. Sur un produit de base comme les tomates, notre coût de revient a augmenté de plus de 15%. L’enjeu est de bien communiquer avec nos partenaires distributeurs pour répercuter ces hausses.

En parallèle de notre activité, les productions nationales se développent, ce qui a tout son sens quand la température et la lumière permettent une production naturelle, mais qui est antinomique sur les périodes où cela nécessite de chauffer les serres et recourir à la lumière artificielle. Les progrès techniques et la cogénération permettent d’élargir les calendriers des productions nationales mais en hiver c’est extrêmement énergivore et au niveau environnemental, il y a beaucoup plus de sens à cultiver ces produits au soleil et de les rapatrier en fin de cycle sur les lieux de consommation. Et au-delà de l’aspect environnemental, les productions nationales de contre-saison étant énergivores, elles souffrent d’autant plus de l’augmentation des coûts de production.

Comment la crise en Ukraine vous impacte-t-elle ?

De façon immédiate, cela se répercute essentiellement sur l’augmentation des coûts des énergies. Sur le moyen terme, la crise en Ukraine amène beaucoup d’incertitude tant sur la stabilité des marchés que sur les hausses de prix et la disponibilité des produits dont nous avons besoin sur nos fermes.

Comment le marché évolue-t-il ?

Au début des années 2000, il y a eu une tendance lourde de productions labellisées locales et/ou biologiques. Aujourd’hui, les gens veulent consommer un produit sain, exempt de résidus après la récolte : une agriculture raisonnée et raisonnable en termes d’impact environnemental, sans oublier un bon rapport qualité prix. C’est ce que nous proposons.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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