La technologie, porte d’entrée d’un processus de télétravail réussi

En France, la question du télétravail et de ses avantages et/ou inconvénients ne cesse d’alimenter les débats. Quel est votre regard sur ce sujet ?
A la suite de la crise du Covid-19, le recours au télétravail a été fortement encouragé, puis pratiqué par les entreprises. Pour autant, nous sommes, ici, dans une forme de télétravail quelque peu subi. Dans la réalité, certaines structures s’étaient totalement préparées à cette transition et avaient commencé à réfléchir à la mise en place de cette nouvelle forme d’organisation, notamment à la contrainte d’outillage technologique nécessaire. D’autres l’étaient beaucoup moins. Avant la crise, le télétravail, il faut s’en souvenir, ne tenait majoritairement qu’une place marginale avec, pour qui l’avait mis en place, un à deux jours de télétravail par semaine. Post crise, il va davantage s’installer et être pérennisé sur une durée moyenne de trois à quatre jours par semaine dans un cadre d’organisation du travail probablement plus flexible et davantage orienté projets, par exemple deux semaines complètes de travail à domicile ou en tiers lieux et une semaine dans les locaux de l’entreprise (qui vont être repensés) quand les salariés auront besoin d’échanger et de faire le point sur la mission en cours.
Qu’en est-il de l’impact sur le management ?
Le travail à distance met incontestablement une nouvelle pression sur le manager. Il va passer d’un management de contact, où il était principalement en supervision, vers un management dans lequel ce dernier va « inspirer » l’équipe dans le but d’en optimiser le fonctionnement. Son rôle va davantage se rapprocher de celui d’un animateur qui coordonne l’équipe, s’assure du bon état fonctionnel et psychologique de ses collaborateurs et va les coacher, et s’éloigner de celui de directeur.
Comment techniquement bien s’équiper pour réussir et pérenniser le passage au télétravail ?
S’il existe une invasion de solutions de télétravail américaines, souvent faussement gratuites et principalement adaptées aux grands groupes, il existe aussi des réponses françaises basées dans le cloud qui permettent à la fois de maîtriser le travail collaboratif et à distance et qui, de plus, s’adressent aux PME. C’est le cas des solutions Cirpack (via sa filiale dédiée Amplement) à travers ses solutions MyCollaborate (processus collaboratif interne) et Uniquity (téléphonie cloud) qui peuvent fonctionner indépendamment l’une de l’autre ou de manière complètement intégrée. Au total, un bon outil de télétravail doit pouvoir répondre à l’ensemble des besoins des collaborateurs.
C’est-à-dire ?
En interne, ces derniers doivent pouvoir communiquer très rapidement. Pour cela, le moyen le plus indiqué reste la messagerie instantanée, en mode soit synchrone, soit asynchrone, et cela, où que se trouve le salarié (bureau, domicile…). Il faut, de plus, que les collaborateurs puissent de temps en temps se voir. Une solution de télétravail doit donc inclure un pôle vidéo qui doit permettre tant des rencontres visio en one to one, qu’en mode conférence au niveau des équipes. Enfin, les salariés doivent pouvoir s’échanger des fichiers.
Mais ces derniers doivent aussi pouvoir communiquer vers l’extérieur. Cela suppose la mise en place de d’un système efficient de téléphonie d’entreprise. Celui-ci va utiliser les téléphones personnels des collaborateurs en le transformant en téléphone professionnel par l’addition sur le même appareil d’un numéro de téléphone pro. Mais il faut pouvoir encore aller au-delà et intégrer les partenaires externes de l’entreprise, quand la situation le réclame, aux canaux de communication de l’entreprise.
Nos solutions répondent à tous ces enjeux.
Quels sont vos plans de développement sur 2021 ?
Depuis sa création, il y a une vingtaine d’années, le groupe Cirpack a toujours été un producteur de technologies à destination des opérateurs de télécommunication. Notre stratégie de développement passe donc par ces derniers. Nos produits leur sont délivrés en marque blanche qu’ils revendent très souvent sous leur propre marque. Nos trois axes forts de développement commercial sont les suivants : l’Europe par l’intermédiaire de nos partenaires français, italiens, irlandais et des plans d’extension vers l’Allemagne et l’Europe centrale ; l’Afrique, nous faisons d’ailleurs partie de la promotion de l’accélérateur Afrique de BPI France et sommes déjà présents en Côte d’Ivoire, au Nigéria, et au Cameroun ; enfin, nous avons un partenaire en Amérique latine avec lequel nous travaillons sur une initiative qui devrait voir le jour à la fin de l’année.
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