La restauration des données, dernière frontière de la sécurité informatique

En 2014, seulement 35 % des entreprises étaient équipées de réels systèmes de sauvegarde. Quelle est la situation aujourd’hui ?
Aujourd’hui, toutes les entreprises sont conscientes qu’il est indispensable de sauvegarder ses données. Pour autant, elles ne choisissent pas toujours des solutions véritablement efficaces. Dans les faits, la plupart restent mal équipées. Elles pensent être protégées. Elles ne le sont pas du tout. Dans ce domaine, les bonnes questions à se poser sont les suivantes. Elles concernent la fréquence des sauvegardes, les supports choisis, et la qualité des systèmes employés à cet effet.
Pour les entreprises, d’où vient principalement le danger ?
La malveillance reste le problème fondamental qu’elle soit interne ou externe. Dans le premier cas, il peut s’agir d’un ancien collaborateur qui décide de partir avec des dossiers concernant l’entreprise en les faisant disparaître des serveurs. Toutefois, les attaques externes concentrent la majorité des cas à traiter. Je pense, en particulier, aux ransomwares pour lesquels des malfaiteurs ciblent des organisations, PME comme grands groupes, prennent le contrôle des serveurs et des données et les échangent contre une rançon. Certaines sociétés finissent par mourir de ce type d’attaques, car sans ces fichiers informatiques, il devient très difficile, voire dans certains cas impossible, de fonctionner. C’est pourquoi de nombreuses entreprises acceptent de payer le prix fort, sans garantie aucune, d’ailleurs, de récupération. La dernière frontière de la sécurité informatique est la restauration des données. Si ni le pare-feu, ni l’antivirus(ou autres cas) n’ont fonctionné, il ne reste que la restauration des données. C’est véritablement ce qui va sauver une entreprise.
Quelle peut être, alors, la bonne solution en matière de sauvegarde et de restauration des données ?
Pour une sauvegarde efficace, il faut mettre en place des règles de base avec 3 copies des données, une présente sur votre poste, la deuxième sur le serveur de sauvegarde de l’entreprise, et la troisième va être placée sur un autre site, chez le dirigeant ou encore dans notre cloud Beemo. A cet effet, nous fournissons des solutions clé en main à l’intention des TPE/PME.
Une entreprise est-elle toujours informée de l’existence d’un problème?
Nous abordons avec votre question le principe du « zéro erreur ». Imaginons une entreprise qui dispose d’un serveur de sauvegarde. Suite à une coupure de courant et à sa reprise, l’entreprise fait l’erreur de penser que ce dernier a redémarré, alors que ce n’est pas le cas. Un mois après, l’entreprise décide de récupérer ses données qui sont en fait perdues puisqu’elle ne dispose plus de sauvegarde à jour. C’est là où réside l’atout principal de Beemo. La proximité que nous entretenons avec nos clients nous permet de les informer continuellement afin qu’ils puissent toujours disposer de sauvegardes à jour.
Qu’en est-il concrètement de la continuité de l’activité en cas d’incident ?
C’est ce que l’on nomme la « Business Continuity ». Concrètement, cela veut dire que l’on va pouvoir redémarrer les serveurs (quasiment tous virtuels aujourd’hui) à partir de la sauvegarde et relancer ainsi la production afin que le client concerné puisse reprendre immédiatement son activité.
Les technologies changent constamment. Comment faire pour continuer à proposer les bonnes solutions ?
Effectivement, l’informatique évolue à des vitesses phénoménales. Notre équipe de support est à l’écoute de nos clients et de leurs besoins. Elle communique en permanence avec notre département R&D. Notre solution, lancée il y a 18 ans, n’a pas cessé d’énormément évoluer depuis tout ce temps. A titre d’exemple, elle fonctionne aujourd’hui pour tous les systèmes d’exploitation, elle permet de faire de la restauration instantanée, et sauvegarde également les postes nomades quelle que soit la localisation géographique du collaborateur (tant qu’il possède un accès à Internet).
Comment voyez-vous l’année 2021 concernant votre activité ?
Avant la crise du Covid-19, notre chiffre d’affaires a connu des années de croissance à deux chiffres. En 2020, elle a été quasi nulle. Cette année, nous anticipons un retour à une croissance soutenue. 2021 devrait être le 2020 auquel on s’attendait.
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