La planification, un outil pour capter les signaux faibles ?

[CONTENU PARTENAIRE] Tout chef d’entreprise vient de le vivre de façon intense et concrète : il est difficile de prévoir l’avenir, pourtant il faut continuer à piloter son entreprise dans l’incertitude. Capter les signaux faibles pour voir venir les tendances, mieux connaître son marché et anticiper… De nouveaux systèmes d’analyses des données financières et opérationnelles se proposent d’aider à garder un cap. Nous avons échangé avec David Bena, Country Manager France de Jedox, éditeur de logiciel de planifications financière et opérationnelle.

La visibilité des chefs d’entreprises est réduite pour planifier l’avenir de leur Business, quels sont les outils dont ils disposent actuellement ?

A mon avis, leurs systèmes et outils informatiques ne sont plus adaptés aux nouveaux enjeux. Selon une étude EY, en 2020, 95 % des Directions Financières utilisent encore les feuilles de calcul d’Excel pour planifier.

Or, dans un monde de plus en plus incertain, le passé ne sert plus à prévoir l’avenir, tout devient improbable. Pour réellement planifier il faut être capable de recueillir les bonnes données et de créer des simulations de scénarios rapidement. Mais lorsqu'il y a des tableurs Excel dans chaque service, il est difficile d’élaborer des scenarios, de vraiment collaborer, d’échanger des données d’un département de l’entreprise à l’autre.

Quel est votre diagnostic sur la planification financière en tant qu’éditeur de logiciel ?

Nous observons que les directions sont principalement focalisées sur ce qu'on appelle les indicateurs financiers. Or lorsqu'on ne s'intéresse qu'aux indicateurs financiers on joue forcément avec un coup de retard. Pourquoi ? Parce que les indicateurs financiers ne sont que la conséquence du business, et donc des indicateurs métiers.

Prenons, l’exemple de l'hôtellerie, un secteur qui a été fortement chahuté. Ce qu’on appelle le taux d'occupation est un excellent indicateur de la performance financière à venir.

En réalité, il faut pousser le raisonnement plus loin et être capable d’observer les signaux faibles, (exogènes ou endogènes) qui sont prémonitoires des indicateurs métiers.

Gardons l’exemple de l’hôtellerie : nous savons qu’un événement sportif ou culturel a un impact sur le taux d’occupation. Et donc in fine, sur l’indicateur financier.

Nous le savons tous, le succès est au rendez-vous lorsque tout est aligné, la stratégie, l’interne, la vision, les moyens mis en œuvre…

C'est la raison pour laquelle nous pensons qu'il faut intégrer dans les modèles de planification, les indicateurs financiers, métiers et les signaux faibles, pour ne pas jouer avec un coup de retard mais jouer avec un coup d’avance.

Comment se passe la mise en place de la solution Jedox ?

L’enjeu de la planification est bel et bien de prendre les bonnes décisions au bon moment. C’est pourquoi notre technologie Jedox intègre sur une même plateforme tous les départements et les informations de l’entreprise. Nous travaillons avec des intégrateurs spécialisés par secteur d’activité, qui eux, sauront conseiller nos clients sur le choix des indicateurs métiers et des signaux faibles. Afin de casser les silos dans l’entreprise, nous proposons une “solution tout-en-1”

En effet, dans la solution Jedox, nous avons toutes les briques qui permettent de se connecter à toute source d’information, de créer les modèles de planification, de simuler, et de permettre à chacun de vivre l’expérience de la planification. Un vrai travail d’équipe et d’alignement !

Nos clients nous demandent d’aller vite, on ne peut plus se lancer dans des projets tunnels qui durent des années. Pour nous, la clé de la vitesse, c’est la simplicité. Un projet Jedox se lance en quelques semaines, voire quelques mois.

Quelle est la maturité des chefs d’entreprises en matière de planification ?

On constate trois niveaux de maturité : ceux qui constatent les limites d’Excel avec les silos de données et souhaitent aller plus loin, ceux qui adoptent la planification intégrée, c’est-à-dire transversale. Par exemple, si des indicateurs annoncent une croissance du marché, on peut planifier le recrutement, le besoin d’intérimaires, prévoir l’impact sur les locaux et équipements… Cela permet d’élaborer un plan opérationnel qui tient compte de tous les éléments.

Enfin, le troisième niveau plus avancé intègre l’intelligence artificielle (IA) pour croiser des données. Nous parlons alors de « planification augmentée » avec des outils capables, à partir d’un grand volume de données, d’identifier des corrélations impossibles à voir autrement. Par exemple, l’un de nos clients a utilisé l’IA pour mesurer la fidélité des clients et il a pu constater des liens par rapport aux comportements d’achats, aux moyens de paiements… Ces différents attributs lui permettent d’avoir une meilleure connaissance de ses clients fidèles et d’améliorer encore ses services.

Quelle est votre actualité au niveau du Groupe Jedox ?

Nous sommes fiers d’avoir, en plus de la reconnaissance de nos clients et du Gartner, obtenu d’excellents résultats lors de l’enquête « The Planning Survey 21 » qui nous classe Numéro 1 pour ses “Business Benefits”, parmi tous nos concurrents.

Notre nouvel investisseur Insight Partners a injecté plus de 100 M de dollars pour accompagner notre croissance. Cette levée de fonds ainsi que l'expertise d’Insight Partners vont nous permettre d’améliorer notre produit et de poursuivre notre croissance à l’échelle mondiale.

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