JINNOV, la Junior Création de l’INSA Hauts-de-France, a le vent en poupe

[CONTENU PARTENAIRE] Se confronter à la réalité du monde du travail, tout en complétant son cursus : c’est le principal objectif des Junior-Entreprises, implantées au sein d’établissements de l'enseignement supérieur. JINNOV est la toute jeune Junior-Création de l’INSA Hauts-de-France,institut spécialisé dans la formation aux métiers d’ingénieur·e·s et de scientifiques. Animée par une vingtaine de membres, elle s’adresse aux étudiant·e·s qui souhaitent mettre un pied en entreprise. Armel de la Bourdonnaye, directeur de l’INSA Hauts-de-France et Théa Louvradoux, présidente de JINNOV, répondent à nos questions.

Comment est née JINNOV ?

Théa Louvradoux : La Junior-Création a commencé son activité en mars 2020, à l’initiative d’une dizaine d’étudiant·e·s de l’école, désireux·ses d’ajouter une plus-value à leurs connaissances et à leurs formations. L’idée est simple : permettre aux élèves de réaliser des missions auprès d’entreprises et de client·e·s, en fonction de l’enseignement suivi. Nous mettons à disposition les compétences en ingénierie des étudiant·e·s, en répondant à des appels d’offres précis ou en allant prospecter. JINNOV s’adresse principalement aux étudiant·e·s de cycle ingénieur qui se sont spécialisés dans une formation et qui possèdent déjà des connaissances approfondies. Il n’y a évidemment aucune obligation, chaque candidat·e doit démontrer sa motivation avant d’entamer une mission rétribuée, qui peut durer neuf mois maximum.

Quels sont les avantages pour les étudiant·e·s ? Et pour l’école ?

Théa Louvradoux : Les membres actif·ve·s ont pour rôle de développer JINNOV, en cherchant de nouveaux partenaires et en sélectionnant des étudiant·e·s, puisque nous avons un vivier de 4 000 intervenant·e·s potentiel·le·s au sein de l’école. Il y a tout un volet réglementaire à connaître et à respecter, qu’il est très intéressant de découvrir. Nous sommes actuellement au premier palier du processus et nous travaillons pour devenir Junior-Initiative.

Les étudiant·e·s qui partent en mission ajoutent une plus-value non-négligeable à leur cursus pédagogique. Il·Elle·s confirment leurs compétences techniques et acquièrent également de nouvelles compétences entrepreneuriales en mettant un pied dans le monde du travail et pourquoi pas, rencontrer un·e futur·e employeur·e.

Armel de la Bourdonnaye : JINNOV permet de faire rayonner l’INSA dans toute la région Hauts-de-France, qui regorge d’industries, telles que Toyota, Renault, Alstom, EDF etc. Il existe donc de nombreuses opportunités pour nos étudiants de compléter leurs formations et d’appliquer ce qu’ils apprennent en cours. La Junior-Création peut aussi être un moyen d’attirer de nouveaux étudiants et de nouvelles étudiantes sur notre campus, grâce aux anciens qui se sont investis au sein de JINNOV ces deux dernières années.

Dans quels domaines interviennent les étudiant·e·s membres de JINNOV ?

Théa Louvradoux : Notre Junior-Création répond aux besoins des client·e·s en lien avec les enseignements dispensés par l’INSA. Il y a deux grandes thématiques : la digitalisation et la cybersécurité ; et la mécanique et l’optimisation énergétique des bâtiments. Les étudiant·e·s peuvent donc être amené·e·s à développer un site Web pour un·e client·e, une application ou un logiciel liés au renforcement de la cybersécurité. Il·Elle·s peuvent aussi travailler sur la mise en conformité au RGPD.

Concernant la partie sur la mécanique et l'énergie, il s’agit de modélisation numérique, de prototypage, d’études de flux énergétiques et d'optimisation de la consommation énergétique d’un bâtiment, etc. Nous travaillons avec des collectivités locales, des mairies, mais aussi des PME et des grands groupes.

Armel de la Bourdonnaye : La cybersécurité et la transition énergétique sont des enjeux très forts du moment. Les cyber-attaques représentent une menace réelle pour les institutions et les entreprises. Grâce à ses femmes et ses hommes enseignants-chercheurs et ses partenaires, l’INSA reste très ancré dans l’actualité, et veut développer ses filières de formations pour répondre aux besoins du marché du travail. C’est pourquoi nous proposons par exemple un master et une spécialité ingénieur en cybersécurité. Nous procédons de la même manière pour la question de la transition énergétique, notamment pour le génie civil. Nous formons également à la question de la mobilité et des transports, de l’industrie du futur et du numérique.

De quelle façon l’INSA Hauts-de-France soutient-il cette Junior-Création ?

Armel de la Bourdonnaye : L’institut soutient le projet depuis le début, comme il le fait avec les autres initiatives étudiantes. Il nous paraissait important d'accompagner ces étudiantes et ces étudiants qui veulent s'épanouir et se frotter au monde de l’entreprise de façon très concrète, à travers plusieurs aspects : la communication, le commerce, la gestion administrative, etc. C’est un engagement qui demande de la rigueur et une grande organisation. L’institut a apporté une aide financière et nous sommes également un relais de communication pour JINNOV qui profite aussi de nos liens avec les entreprises de notre éco système local. Il s’agit réellement d’un système gagnant-gagnant.

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