Et si l’on gagnait en performance par la gestion de l’espace de travail et l’optimisation des ressources internes ?

[CONTENU PARTENAIRE] Un industriel connaît son cœur de métier, son produit, son process, mais il doit apprendre aujourd’hui à savoir gérer son espace de travail pour optimiser sa production. L’architecte lui, sait dessiner un espace selon un cahier des charges, répondre aux contraintes techniques et territoriales, mais il ne maîtrise pas les flux de production et la logistique. C’est dans cet espace, qu’intervient Mg-ib, pour optimiser l'agencement d’une usine, d’un atelier ou d’un entrepôt. Nous avons échangé avec Mélanie Glibusic, PDG de Mg-Ib, pour en savoir plus sur ce métier de designer d’espaces industriels.

Quels sont les enjeux aujourd’hui pour les espaces de production et stockage en France ?

L’immobilier d’entreprise est de plus en plus saturé. Trouver de la surface disponible pour construire une usine ou un entrepôt est de plus en plus difficile en zone urbaine. Avec la nouvelle réforme notamment dans le bassin du Grand Est qui préserve 50 % de l’espace disponible pour l’activité agricole, plus l’augmentation de la population, cela ne laisse pas beaucoup de place pour l’activité industrielle.

L’espace devenant une denrée rare, chez Mg-ib, nous proposons d’optimiser l’espace foncier existant ou de configurer un nouvel espace répondant de façon optimale aux modes de travail du client à partir des perspectives de son marché et des développements futurs.

Nous agissons sur l’organisation du travail en interne au niveau du processus de fabrication pour réduire le temps de préparation des commandes, mais également sur la redéfinition des espaces (ateliers, stocks, approvisionnement, expédition). Par exemple, en réorganisant l’espace disponible, on peut gagner en moyenne une capacité de 20% de surface de stockage en plus.

En clair, nous « désignons » l’architecture interne des locaux de nos clients à partir de la supply chain, dans le domaine industriel et le E-commerce à partir d’une équipe de 30 à 200 salariés.

Quelles tendances et difficultés observez-vous dans la gestion de la logistique ?

Le besoin de place de stockage a été complètement bouleversé et s’est accentué avec la crise sanitaire. Le marché de l’approvisionnement des matières premières reste imprévisible et demande à nos clients de revoir leurs stratégies opérationnelles.

Aujourd’hui, les préparations de commande se font en lien avec l’approvisionnement en matière première, on constate également un rallongement des délais de livraison. La flexibilité est donc totalement de mise, c’est pourquoi nous avons créé des nouveaux outils pour gérer ces incertitudes. L’objectif étant d'améliorer les flux logistiques internes afin d'améliorer la rentabilité.

Quelle solution proposez-vous pour palier aux imprévus d’approvisionnement ?
L’organisation industrielle traditionnelle est plutôt figée et ne correspond pas au nouveau contexte mondial. Les nouveaux outils que nous mettons en place, basés sur un jumeau numérique, permettent de modéliser les scénarios à partir de la définition de la volumétrie et des flux réels de l’entreprise.

Grâce à cette innovation, nous ne réalisons plus d’essai physique réel de réorganisation laborieuse à mettre en œuvre ; en seulement 2 semaines nous pouvons mesurer et adapter l’organisation aux aléas des approvisionnements par exemple.

Pouvez-vous nous en dire plus sur cet outil de récupération des données directement sur le système d’information de vos clients ?

Nous avons développé avec Epicéa (société spécialisée dans le système d’information ERP) des outils digitaux très efficients en termes de temps de réponse, car au lieu de parcourir toute l’entreprise à la recherche des informations, 2 jours suffisent pour faire l’audit de l’existant.

Notre outil se « greffe » sur le système d’information de l’entreprise pour récupérer la donnée qui nous intéresse, et l’on peut en déduire des indicateurs de performance précis.

A partir des données réelles du client nous pouvons créer le jumeau numérique et faire des tests, simulation et proposer des modèles. La modélisation en 3D permet de visualiser les impacts avant d’entreprendre les changements dans l’entreprise en réel.

Nous déployons aujourd’hui, cette méthode de travail auprès de nos clients sous la marque « Shareloc » créé en partenariat avec Épicéa.

Chez Mg-ib, nous pensons que notre environnement de travail doit évoluer pour créer un modèle organisationnel aussi flexible que la variation entre l’offre et la demande. L'aménagement d'espace de travail et de stockage amovible permet aux entreprises de faire évoluer leur produit au rythme de la société.

Quelle est votre actualité sur le territoire ?

En plus de nos deux bureaux à Epinal (Vosges) et à Chambéry (Savoie), nous avons le projet de déployer notre démarche d’amélioration continue des processus d'industrialisation et de stockage dans deux nouvelles agences à Lyon et Paris.

Nous recrutons les compétences pointues en ingénierie, supply chain, génie industriel et aussi dessinateur d’espace. Nous venons d’intégrer un ingénieur « chef de projet innovant », pour offrir un accompagnement encore plus adapté à nos clients.

Quelles sont les valeurs de votre entreprise et ses engagements ?

La performance opérationnelle est à nos yeux une condition indispensable à la réussite. Elle se décide quotidiennement sur le terrain, cœur de l’action, au plus près des défis de nos clients. Résolument innovateur, nous souhaitons être de tous les challenges organisationnels et technologiques de nos clients.

Notre adhésion au CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) nous permet d’avancer sur les notions de valeurs et de performance, d’aller plus loin dans la dimension écologique et humaine. Par exemple en travaillant avec notre écosystème local, dans un environnement plus proche.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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