BFM Business
JMLATECH
Partenaire

Oracle : données, intelligence artificielle et cloud sont trois sujets intrinsèquement liés

placeholder video
Oracle a établi une vision stratégique qui place l'intelligence artificielle et le cloud au cœur de son offre technologique. Pour cette entreprise historique de la big tech devenue cloud hyperscaler, ce sont là deux éléments essentiels à la valorisation des données et à la transformation numérique des entreprises.

La transformation numérique des entreprises repose pour beaucoup sur le triptyque données/intelligence artificielle/cloud. Ces trois volets sont-ils inséparables ?

La donnée est aujourd’hui le bien le plus précieux des entreprises. La valeur de l’intelligence artificielle (IA) dépend directement de la qualité de ces données pour fournir des résultats pertinents. Par ailleurs, l’IA ne peut se passer du cloud ; la puissance de calcul que requiert l’IA pour créer des algorithmes et entraîner des modèles, comme par exemple les LLM (Large Language Models) qui sont indissociables de l’IA générative, implique de pouvoir disposer d’une infrastructure cloud efficiente et performante. Et seuls des acteurs technologiques de premier plan comme Oracle, spécialiste historique de la gestion de la donnée, sont capables d’offrir de telles ressources aux organisations. C’est pourquoi données, IA, et cloud constituent trois sujets qui sont, en effet, intrinsèquement liés, et sur lesquels Oracle est remarquablement positionné.

Vous insistez beaucoup sur la notion de « cloud distribué ». Comment cela aide-t-il les organisations à mener à bien leur transformation digitale ?

Le cloud d’Oracle se différencie par de nombreux aspects : architecture, réseau, sécurité (intégrée de facto, « by design »), ratio prix/performance, etc. Il l’est également via la notion de « cloud distribué » qui est un élément fondamental de notre stratégie. Au lieu d’aller créer un petit nombre de gros datacenters à travers le monde, comme cela a été fait par d’autres hyperscalers, nous avons choisi de créer beaucoup de datacenters de tailles différentes à travers le monde. L’idée est de les localiser au plus près de nos clients pour des raisons réglementaires (résidence de la donnée) et de performances (plus on est proche des données, plus la latence est faible). Aujourd’hui, nous comptons plus de 50 régions de cloud public, mais nous avons également la capacité de créer une région cloud entièrement dédiée à un client particulier, dans son propre centre de données. Pour des besoins réglementaires, nous avons également créé des régions pour des gouvernements (États-Unis, Royaume-Uni ou encore Australie, par exemple) ainsi qu’un cloud souverain européen, opéré par du personnel basé en Europe, déconnecté des autres régions cloud public d’Oracle et qui permet de se conformer à la réglementation européenne. Enfin nous avons même du cloud en marque blanche que peuvent proposer ESN (Entreprises de Services Numériques, anciennement appelées SSII, Sociétés de Services en Ingénierie Informatique) ou partenaires sous leur propre bannière à leurs clients. Tous ces types de région disposent d’une architecture et d’une liste de services disponibles identiques au cloud public. Le cloud distribué revient en fait à offrir aux entreprises un maximum d’options pour leur laisser le choix d’un certain type de déploiement cloud qui correspond à leurs contraintes, à leurs enjeux, à leurs usages et à leurs projets.

Une autre notion essentielle de votre stratégie est celle de « multicloud »…

Tous les clients émettent aujourd’hui le souhait d’utiliser différents clouds et différents services. Or, il n’est pas évident de tout faire fonctionner de concert, et en simultané ; cela nécessite en fait d’établir une véritable architecture multicloud, au sein de laquelle des offres cloud de différents hyperscalers peuvent cohabiter et communiquer. On considère généralement que le cloud doit être un domaine ouvert, ce à quoi nous nous sommes toujours conformés, chez Oracle. Il y a un peu plus de deux ans, nous avons signé un partenariat avec Microsoft afin d’interconnecter nos clouds et ainsi faciliter le déploiement des applications dans le cloud Microsoft ou dans le cloud Oracle, comme s’il s’agissait du même datacenter. Il y un an, nous avons créé des clouds Oracle à l’intérieur des datacenters d’Azure pour permettre l’utilisation de notre base de données cloud dans un environnement Microsoft. C’est là où les notions de cloud distribué et multicloud se rejoignent : notre capacité de déploiement protéiforme nous permet de mettre en place techniquement ce type d’offres. Depuis, nous avons procédé de même avec Google Cloud, et plus récemment avec AWS.

Comment l’IA s’intègre-t-elle dans ce paysage ?

L’IA est omniprésente chez Oracle, et ce depuis plusieurs années, au sein de la majorité de nos services. Prenons d’abord la question du point de vue de la sécurité. L’ensemble des données manipulées par l’IA bénéficient du plus haut niveau de sécurité que fournit le Cloud Oracle. Que ce soient les données ou les LLM créés par nos clients, cela reste leur propriété ; ce n’est jamais distribué ou partagé au-delà de leur environnement.

Et si l’on se tourne vers l’optimisation des process métiers permise par l’IA ?

En plus d’offrir à nos clients une infrastructure et des services leur permettant de développer leurs propres modèles et de les déployer, nous avons intégré l’IA dans nos propres applications. De quoi permettre l’optimisation de ces process métiers à l’intérieur de ces applications qu’elles soient horizontales (ERP, RH, Supply Chain, CX…) ou verticales, c’est à dire spécifiques à des industries particulières (santé, énergies, retail, hôtellerie, télécoms, finance…), via l’IA générative. Exemple : dans le domaine de la santé, nous avons créé le « clinical digital assistant », grâce auquel un professionnel de santé peut automatiser le résumé de la consultation, la prescription de l’ordonnance ; cela libère du temps au médecin qui est alors en capacité de se consacrer davantage directement à son patient. Toutes ces innovations sont intégrées automatiquement dans nos applications cloud (c’est-à-dire en version SaaS -Software as a Service), nos clients pouvant ainsi bénéficier de ces technologies pour optimiser leurs process métiers et leurs activités.

La rédaction de BFM Business/BFMTV/RMC/RMC Sport n'a pas participé à la réalisation de ce contenu en partenariat avec Scribeo. La consultation du présent article est notamment soumise aux CGU de Scribeo.

En partenariat avec SCRIBEO