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Efrei – Grande école d’ingénieurs en informatique & technologies du numérique : former les bâtisseurs d’un futur technologique responsable

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Dans un monde où le numérique redessine tous les secteurs d’activité - des services publics à la santé, de l’industrie à la culture - la France fait actuellement face à un défi majeur : celui de former suffisamment d’ingénieurs capables de relever ces bouleversements. La pénurie est criante – entre 10 000 et 15 000 ingénieurs manquent chaque année selon la CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs) – et les besoins des entreprises ne cessent de croître, en particulier dans la cybersécurité, l’intelligence artificielle et le cloud.

Depuis 1936, l’Efrei s’impose comme une référence parmi les grandes écoles d’ingénieurs numériques, avec une vocation claire : préparer des talents à la fois compétents techniquement et conscients de leur responsabilité sociétale. Au-delà des savoir-faire, l’école mise sur des savoir-être et sur une pédagogie tournée vers l’avenir.

À l’heure où l’IA générative bouleverse les pratiques et où le numérique responsable devient un impératif écologique, Frédéric Meunier, directeur général de l’Efrei, décrypte pour nous les enjeux et la vision de son établissement : former les bâtisseurs d’un futur technologique responsable.

Quelle est la singularité de l’Efrei dans le paysage des grandes écoles d’ingénieurs ?

L’Efrei est une école historique, créée en 1936, mais qui n’a jamais cessé de se réinventer. Notre singularité tient d’abord à notre statut : nous sommes une école indépendante, associative, labellisée EESPIG. Cela signifie que nous n’avons pas d’actionnaires à satisfaire et que toutes nos ressources sont réinvesties au service de nos étudiants et de nos projets pédagogiques.

Nous accueillons aujourd’hui 6 000 étudiants sur nos campus de Paris-Villejuif et Bordeaux. Nos formations couvrent l’ensemble des métiers du numérique : ingénierie informatique, intelligence artificielle, cybersécurité, réseaux, systèmes d’information, mais aussi communication et management digital. Ce qui nous anime, c’est de préparer des profils capables de s’adapter aux évolutions technologiques, tout en gardant une dimension humaine et responsable.

Comment adaptez-vous vos programmes aux attentes d’un marché en perpétuelle évolution ?

Nous travaillons avec plus de 2 000 entreprises partenaires qui nous aident à ajuster nos programmes chaque année. Cela nous permet de rester au plus près des besoins concrets du marché. Aujourd’hui, la cybersécurité, le cloud, l’intelligence artificielle ou la data sont des domaines où la demande est forte, et nos étudiants sont formés pour y répondre dès leur sortie d’école.

Mais au-delà des compétences techniques, nous leur enseignons à « apprendre à apprendre ». Le numérique évolue si vite qu’un ingénieur doit savoir mettre à jour ses connaissances en permanence. C’est cette agilité, alliée à une solide base scientifique et technique, qui fait la force de nos diplômés.

L’intelligence artificielle et le numérique responsable semblent être deux axes majeurs. Comment les intégrez-vous ?

Absolument. L’intelligence artificielle est une révolution comparable à l’arrivée d’Internet. Tous nos étudiants suivent désormais des modules communs en IA et nous avons créé une certification spécifique qui deviendra obligatoire. L’objectif est clair : il ne s’agit pas seulement de savoir utiliser l’IA générative, mais aussi de comprendre ses mécanismes, ses limites et ses implications éthiques.

En parallèle, nous plaçons le numérique responsable au cœur de notre stratégie. Le secteur numérique pèse déjà lourdement sur l’environnement : les data centers représentent 2 % de la consommation mondiale d’électricité, et pourraient atteindre 6 % en France d’ici 2050. Nous sensibilisons nos étudiants à ces enjeux dès leur arrivée, à travers des cours, des projets et des événements. Et pour aller plus loin, nous ouvrirons bientôt un Master Green IT dédié à ces questions. Nous voulons former des ingénieurs capables d’imaginer des solutions innovantes, performantes et durables.

Quelle expérience étudiante proposez-vous concrètement ?

Notre pédagogie repose sur le mode projet : les étudiants travaillent en équipes multiculturelles, développent leur créativité et leurs compétences relationnelles, en parallèle de leur expertise technique. Les soft skills – communication, leadership, adaptabilité – sont devenus essentiels, et nous les intégrons dans toutes nos formations.

L’expérience se vit aussi sur nos campus. À Villejuif, nous allons inaugurer New Republic, un site de 21 500 m² conçu pour favoriser l’innovation et la vie étudiante. À Bordeaux, notre campus de 3 500 m² situé aux Bassins à Flot offre un environnement stimulant, au cœur d’un quartier en plein essor économique. Sans oublier nos 65 associations étudiantes, qui contribuent fortement à l’épanouissement et à l’engagement de nos étudiants.

Quels débouchés attendent vos diplômés, et quel message souhaitez-vous transmettre aux futurs étudiants ?

Nos chiffres d’insertion sont excellents : le Programme Grande École affiche 98 % d’insertion, avec une rémunération moyenne de 48 700 euros annuels. Nos bachelors et masters affichent eux aussi de très bons résultats, avec des salaires moyens supérieurs à 42 000 euros. Cela reflète à la fois la vitalité du marché et la pertinence de nos formations.

Aux jeunes qui hésitent encore, je dirais que le numérique est au cœur de tous les métiers, et qu’il offre la possibilité d’avoir un impact concret sur la société. En rejoignant l’Efrei, ils choisissent une école exigeante, ouverte, tournée vers l’avenir, qui leur permettra de devenir des bâtisseurs d’un futur technologique responsable.

La rédaction de BFM Business n'a pas participé à la réalisation de ce contenu en partenariat avec Scribeo. La consultation du présent article est notamment soumise aux CGU de Scribeo.

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