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Proposer des polymères de haute performance biosourcés

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[ CONTENU PARTENAIRE ] L’industrie des polymères de haute performance et ses applications tendent à aller vers plus de matériaux biosourcés. HPP, la branche polymères de haute performance d’Arkema, est précurseuse sur ce sujet. David Dupont, directeur de la croissance des polyamides, nous en parle.

Quels sont les segments d’activité qu’occupe Arkema, et plus particulièrement HPP ?

Arkema est un leader des matériaux de spécialités, présent dans plus de 55 pays avec 20 200 collaborateurs, couvrant 3 grandes activités : les adhésifs, les coatings et les matériaux de haute performance, dont fait partie HPP qui produit divers matériaux, et en particulier des matériaux biosourcés, à base d’huile de ricin.

Nos matériaux sont présents dans des applications exigeantes comme les voitures électriques et les tanks hydrogène, dans des produits de luxe comme les brosses de mascara ou les lunettes et dans beaucoup d’innovations du quotidien : montres connectées, ordinateurs ou équipements sportifs de très haute performance, comme les chaussures de marathon et les vélos de course. Nos matériaux sont appréciés entre autres pour leur légèreté, leur durabilité et leur retour d’énergie au rebond. Le groupe Decathlon a lancé une chaussure de running à base de notre matériau Pebax®. Ou encore, la société On Running a lancé en juillet une chaussure produite entièrement avec nos matériaux, qui peut être recyclée intégralement.

En quoi les enjeux environnementaux se sont imposés dans votre secteur ?

Nos clients cherchent des matériaux plus durables. Plusieurs réponses sont possibles: nos matériaux biosourcés, dont le polyamide 11 que nous fabriquons depuis bientôt 70 ans sous la marque Rilsan®, permettent de réduire l’empreinte carbone et d’avoir une source renouvelable de matériaux.

Une autre réponse vient des matériaux recyclés. Nous avons acquis en 2021 le leader du recyclage des polyamides de hautes performances et les demandes augmentent dans tous les marchés pour ce type de matériaux et des initiatives de collecte et d’économie circulaire se mettent en place.

Le troisième axe est d’optimiser le mix énergétique pour la production des matériaux. Concrètement, nous faisons une transition vers du biogaz plutôt que du gaz naturel, nous utilisons de l’énergie renouvelable dans nos usines ainsi que des chaudières plus efficaces.

Vous avez lancé l’initiative Pragati autour du ricin en Inde, en quoi cela consiste ?

Le ricin est cultivé en majorité en Inde, sur des terres semi-arides, qui ne servent pas à produire de la nourriture humaine ou animale. Il est très résistant à la sécheresse et tire avantage des pluies naturelles pendant la période de la mousson. Pour continuer à améliorer cet écosystème, nous avons développé le programme Pragati avec BASF et des partenaires locaux pour aider les fermiers à améliorer leurs pratiques agronomiques. Depuis le lancement du programme en 2016, le rendement de la culture du ricin a augmenté de 35%, et la consommation d’eau a été réduite de 35% chez les fermiers participants.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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