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Les pompes centrifuges innovent pour l’environnement

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[CONTENU PARTENAIRE] Comme nombre d’industries, l’industrie des pompes est en constante recherche d’innovation. C’est ce que fait Someflu, poussé par le besoin de trouver des solutions plus durables et favorables à l’environnement, comme nous l’explique son président Alexandre Lacour.

Quels sont les produits et services proposés par Someflu ?

Someflu est une entreprise, créée en 1962 par mon grand-père, qui conçoit et fabrique des pompes industrielles centrifuges en polymère, plus précisément en matériaux plastiques. Notre particularité est d’utiliser des constructions polymères pour transférer des fluides dits corrosifs, comme l’eau de mer, des acides ou des bases, ou abrasifs, que l’on trouve dans de nombreuses applications industrielles telles que le traitement des gaz, des odeurs, des eaux, dans des unités d’incinération d’ordures ménagères, dans des procédés hydro-métallurgiques de l’industrie minière, des procédés issues de l’industrie chimiques ou encore dans des applications autour de l’eau de mer telles que le dessalement ou l’aquaculture.

Presque toute la chaine de valeurs est intégrée dans l’entreprise. Nous faisons la conception des machines, puis en partant d’un granulé plastique, nous transformons la matière pour en sortir des blocs massifs, nous réalisons les phases d’usinage, donc d’enlèvement de matière, pour fabriquer la pièce finie, et enfin toute la partie stockage, assemblage, essai. Nous allons jusqu’à la mise en route et la formation chez nos clients, mais nous nous appuyons aussi sur un réseaux de distributeurs, réparateurs et partenaires dans le domaine de la formation

Quelles sont les innovations que vous mettez en place ?

Nous travaillons sur des polymères issus du végétal, pour intégrer une approche par le coût globale de nos pompes, réduire la dépendance au pétrole, et garder des pièces techniques issues de ressources renouvelables. Certaines sont issues de la canne à sucre, et ont des caractéristiques similaires aux pièces issues du pétrole, et d’autres sont en développement en s’appuyant sur le chanvre, cultivé en France.

Un sujet qui est porté par l’ensemble de la profession, c’est l’efficacité énergétique des systèmes de pompage. Aujourd’hui, les pompes représentent 11% de la consommation électrique dans l’industrie française, ce qui représente environ 11 TWh par an. Il y a un enjeu majeur pour réduire cet impact énergétique au niveau du coût global de la machine. Nous développons donc de nouvelles hydrauliques, et tendons à faire des machines dimensionnées sur demande afin de les optimiser par rapport à l’usage et l’application demandée.

Comment ce secteur évolue-t-il ?

Le marché des pompes est estimé selon Oxford Economics à 65 milliards USD avec une croissance mondiale de 4% par an. Cependant, il reste difficile d’estimer si tous les marchés nécessitent de nouvelles pompes, ou si dans certaines régions ou pays plus industrialisés, nous ne sommes pas sur une forme de retrofit, de mise à niveau des machines existantes par des nouvelles machines moins énergivores, avec donc un besoin de nouvelles technologies.

Notre industrie est historiquement très mécanicienne. Aujourd’hui, le digital implique un bouleversement dans la chaine de valeurs, et amène l’entreprise à travailler sur des modèles économiques orientés vers des services à plus forte valeur ajoutée. Nous sommes de plus en plus sur l’intégration du digital au coeur du coût de produit, avec des capteurs, de la surveillance sur l’état de la machine, des approches prédictives en terme de défauts de fonctionnement. Ce sont des domaines liés à l’IoT, à la maintenance cognitive, mais avec un but global : offrir une solution de pompage avec une approche de fonctionnalité plutôt qu’un produit seul.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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